Comment:
Félix Armand Marie Jobbé Duval
Né à Carthaix (Finistère), mort à Paris.
Peintre.
Elève de Gleyre et de Delaroche, il adopte un style archéologique…Il décore à fresque, dans un esprit néo-classique ou ingresque, certains murs des églises de la Trinité et de Saint-Sulpice. On peut voir des œuvres de Jobbé-Duval dans les musées de Lyon, Rochefort, Brest, Rennes, Le Mans et Chartres.
Sources : 1820-1920, page 104 tome V.
Louis Jourdan
Né à Toulon (Var).
Journaliste.
Il débute de très bonne heure dans les lettres. Dès le collège, il écrit dans L'Aviso de la Méditerranée où il publie des fragments de romans inédits sous le pseudonyme " d'un pauvre diable ". En 1831, il fonde à Toulon avec Courdouan et Henri Monnier le journal Le croquis. Il devient un des fervents adeptes du saint-simonisme ; il part en 1833 pour la Grèce où il entre au Sauveur que vient de fonder le général Coletti. De retour en France, il prend en 1835 une part très active à la rédaction et à la publication de l'Algérie, qui cessera de paraître en 1847. Aux premiers jours de la révolution de février, il rentre à Toulon fonder un journal consacré aux élections de la Constituante. En 1848, il est rédacteur en chef du Spectateur républicain, puis rédacteur du Crédit, il entre enfin à la rédaction du Siècle… Mêlé dans les premières années de l'Empire au mouvement industriel, il a été un des fondateurs du Journal des actionnaires. Il a créé le Causeur en 1859.
Sources : Vapereau pages 971 et 972.
Jacques Adrien Lavieille
Né à Paris.
Graveur.
Frère aîné du peintre Eugène Lavieille et l'un des meilleurs graveurs sur bois de l'école de 1830. Par ses relations, par ses amitiés, Lavieille se place à côté des maîtres de Barbizon. Fils d'un tapisser, ses dispositions artistiques lui permettent d'entrer à l'Ecole des Beaux Arts où il connait Tony Johannot. Il prend des leçons avec Parret. En 1837, il va en Angleterre et est pendant un an employé chez Williams. Revenu en France, il s'adonne complètement à la gravure sur bois. Il collabore à de nombreuses publications notamment à l'Artiste et au Magasin pittoresque. En 1842, il va en Russie avec Horace Vernet et on lui offre une place de professeur à l'Académie russe, il refuse. Il faut citer ses gravures pour les romans d'Eugène Sue, La Pléiade, Les Faits mémorables de l'Histoire de France (1845), les Contes Drôlatiques de Balzac, d'après Doré. Le Poulailler, d'après Ch. Jacques. Les Français peints par eux-mêmes. Un album de sujets rustiques d'après Ch. Jacques (1859), Les quatre parties du jour d'après J.-F. Millet. Il expose au Salon de 1848 à 1859 et est médaillé en 1849 et en 1859.
Sources : Bénézit, 1999, page 151 tome VIII.