Estimation:
€1,500 - €2,000
Sold :
€1,620
Lot details
Karl Girardet (1813-1871)
Fusain, estompe et rehauts de gouache blanche,
signé de l'initiale 'N.' en bas à gauche
On y joint les portraits-charges de Augustin Théodore de Lauzanne (1805-1877) et de Benjamin Gastineau (1823-1888), Panthéon Nadar 235.
Ensemble de trois dessins
Sans cadres
Comment:
Karl Girardet
Né à Locle (Suisse).
Peintre d'histoire, portraits, scènes de genre, paysages, dessinateur et illustrateur.
Fils aîné de Charles Samuel, il vient à Paris à l'âge de neuf ans. Il entre dans l'atelier de Léon Cogniet à l'école des Beaux Arts de Paris. Karl Girardet fut l'un des peintres favoris de Louis-Philippe, qui l'envoie en Egypte en compagnie de son frère Edouard et le désigne peintre officiel des cérémonies de la cour. Il visite également l'Italie et l'Espagne. Après la chute de la Monarchie, Karl Girardet quitte Paris et vient s'établir à Brienz près de son frère Edouard. Il expose au Salon de Paris à partir de 1836, obtient une médaille en 1842. Il donne une large part de son temps à la peinture de paysage, après la chute de la monarchie. Il réalise de nombreux croquis au cours de ses voyages, qui sont publiés dans le Magasin pittoresque, dans le Tour du Monde et dans diverses revues.
Sources : Bénézit page 172 Tome VI.
Augustin Théodore de Lauzanne
Né à Vernelle (Seine-et-Marne).
Auteur dramatique et vaudevilliste.
Il se fixe à Paris où il fait jouer un grand nombre de vaudevilles. Il débute par une parodie d'Hernani : Harnali (ou la contrainte par le cor). Collaborateur et gendre de Duvert. Il a écrit notamment : M. Chapotard, 1831, L'assassin, 1831, Supplice de Tantale, 1850, Riche d'amour.
Benjamin Gastineau
Né à Montreuil Bellay (Maine-et-Loire).
Ouvrier typographe puis écrivain.
Il complète son instruction et prend rang dans la littérature sociale dès 1844 par : La lutte du catholicisme et de la philosophie ; La guerre des Jésuites, 1845. Mêlé au mouvement révolutionnaire, arrêté après le 2 décembre. Poursuivi pour délit de Presse et acquitté, condamné à la déportation en Algérie, gracié en 1854. Il participe à la Commune comme directeur de la bibliothèque Mazarine. Condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il a écrit notamment : Le signe du Satan ou les Riches et les Pauvres, 1848 ; Les femmes et les mœurs d'Algérie, 1861 ; Les amours de Mirabeau et de Sophie Monnier, 1864 ; Les femmes et les prêtres, 1864 ; Les crimes des Prêtres et de l'Eglise, 1880.
" Son exil fera sa fortune littéraire ; on ne peut pas prononcer quelque part le nom de l'Algérie sans que Ben Gastineau se lève et demande la parole pour un fait personnel. Laborieux et consciencieux. Il est blond comme le beurre frais ". Monselet
Né à Locle (Suisse).
Peintre d'histoire, portraits, scènes de genre, paysages, dessinateur et illustrateur.
Fils aîné de Charles Samuel, il vient à Paris à l'âge de neuf ans. Il entre dans l'atelier de Léon Cogniet à l'école des Beaux Arts de Paris. Karl Girardet fut l'un des peintres favoris de Louis-Philippe, qui l'envoie en Egypte en compagnie de son frère Edouard et le désigne peintre officiel des cérémonies de la cour. Il visite également l'Italie et l'Espagne. Après la chute de la Monarchie, Karl Girardet quitte Paris et vient s'établir à Brienz près de son frère Edouard. Il expose au Salon de Paris à partir de 1836, obtient une médaille en 1842. Il donne une large part de son temps à la peinture de paysage, après la chute de la monarchie. Il réalise de nombreux croquis au cours de ses voyages, qui sont publiés dans le Magasin pittoresque, dans le Tour du Monde et dans diverses revues.
Sources : Bénézit page 172 Tome VI.
Augustin Théodore de Lauzanne
Né à Vernelle (Seine-et-Marne).
Auteur dramatique et vaudevilliste.
Il se fixe à Paris où il fait jouer un grand nombre de vaudevilles. Il débute par une parodie d'Hernani : Harnali (ou la contrainte par le cor). Collaborateur et gendre de Duvert. Il a écrit notamment : M. Chapotard, 1831, L'assassin, 1831, Supplice de Tantale, 1850, Riche d'amour.
Benjamin Gastineau
Né à Montreuil Bellay (Maine-et-Loire).
Ouvrier typographe puis écrivain.
Il complète son instruction et prend rang dans la littérature sociale dès 1844 par : La lutte du catholicisme et de la philosophie ; La guerre des Jésuites, 1845. Mêlé au mouvement révolutionnaire, arrêté après le 2 décembre. Poursuivi pour délit de Presse et acquitté, condamné à la déportation en Algérie, gracié en 1854. Il participe à la Commune comme directeur de la bibliothèque Mazarine. Condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il a écrit notamment : Le signe du Satan ou les Riches et les Pauvres, 1848 ; Les femmes et les mœurs d'Algérie, 1861 ; Les amours de Mirabeau et de Sophie Monnier, 1864 ; Les femmes et les prêtres, 1864 ; Les crimes des Prêtres et de l'Eglise, 1880.
" Son exil fera sa fortune littéraire ; on ne peut pas prononcer quelque part le nom de l'Algérie sans que Ben Gastineau se lève et demande la parole pour un fait personnel. Laborieux et consciencieux. Il est blond comme le beurre frais ". Monselet
