2éme main /Very rare Vantage LHD, 2 owners from new
Châssis n° DBS/5377/L
Moteur n° 400/4221/SVC
Une dizaine d'années après sa présentation, la série des DB4/DB5/DB6 commençait à vieillir notamment au niveau du style, l'époque étant aux lignes plus tendues et plus anguleuses. La courbe des ventes accusait la désaffection d'une clientèle fidèle, mais exigeante, et un moteur était à l'étude pour remplacer le six-cylindres en ligne. Il s'agissait d'un V8 entièrement en alliage léger conçu par le même ingénieur, mais ce groupe complexe tardait à apparaître. En 1966, Aston Martin se résigna à produire un nouveau modèle, la DBS, dotée en attendant le V8 du six-cylindres 4 litres de la DB6 donnant 282 ch Les lignes de la nouvelle DBS étaient signées par un styliste maison, William Towns, après que la marque eût fait appel comme auparavant à la firme italienne Touring, dont les projets furent refusés. De toute façon, le procédé Touring Superleggera de fabrication de la caisse avait été abandonné sur la DB6 en cours de production.
La DBS plus large de 5 cm et plus longue de 15 par rapport à la DB6, était naturellement plus lourde, défaut aggravé par des équipements et des finitions plus luxueux. Ses performances furent de prime abord décevantes : 8 secondes de 0 à 100 km/h contre 6,5 à la DB6. On comprend que la clientèle ait boudé cette nouveauté, d'autant plus qu'elle savait que l'arrivée du V8 (en principe imminente) allait démoder la DBS. Celle-ci bénéficiait pourtant d'un pont De Dion qui allégeait les masses non suspendues tout en guidant bien les roues arrière. Le retard du V8 se confirmant, Aston Martin proposa une version Vantage du six en ligne, terme qui traditionnellement, désignait la version la plus puissante. Avec 325 ch obtenus par élévation du rapport volumétrique et montage de trois carburateurs double corps, la DBS Vantage (dont le numéro de moteur comporte le suffixe SVC) atteignait plus de 230 km/h en abattant le 400 m départ arrêté en 15 secondes. Ces performances, très convenables en 1968, faisaient de la DBS une grande routière efficace et confortable grâce à ses finitions supérieures à celles de ses concurrentes italiennes.
Cette voiture vendue neuve en Suisse, donc à conduite à gauche, se présente dans un état exceptionnel. Notre collectionneur est le deuxième propriétaire de la voiture, conformément au Catalogue de la vente Brooks du 06/03/2000, dans laquelle il a acheté la voiture, celle-ci n'avait parcouru que 60 000 Km d'origine, aujourd'hui le compteur affiche environ 79 800 Km. Elle est équipée de l'excellente boîte ZF à cinq rapports et de roues à rayons fil à serrage central et a toujours été rigoureusement entretenue. La commande hydraulique d'embrayage (Maitre cylindre et récepteur) a été refaite en 2008. De couleur argent avec intérieur en cuir noir, elle est accompagnée de ses manuels d'utilisation et livret d'entretien, de son certificat de garantie d'origine, ainsi que de son jeu d'outils d'origine.
Titre de circulation hollandais
A decade after its introduction, the DB4/DB5/DB6 series was beginning to show its age, notably in terms of style, given the emerging preference for crisper, more angular lines. A fall in sales suggested that its faithful, if demanding, clientèle was starting to lose interest, and plans were afoot for a new engine to replace the straight six: a complex V8, entirely in light alloy, designed by the same engineer.
In 1966, pending the arrival of the V8 (which proved slow in coming), Aston Martin decided to produce a new model: the DBS, fitted with the DB6's six-cylinder, 4-litre engine delivering 282bhp. The body of the new DBS was designed by in-house stylist William Towns, after Aston Martin had, as per usual, called on the Italian firm Touring, but turned down their projects. Touring's Superleggera manufacturing process had, in any case, been abandoned on the DB6 during production.
The DBS was 2 inches wider and 6 inches longer than the DB6, and naturally heavier - something exacerbated by its more luxurious fittings and finish. Its performances seemed initially disappointing: 0-60mph in 8 seconds, compared to 6.5 second for the DB6. Clients were understandably lukewarm about the newcomer, especially as the impending (in theory imminent) arrival of the V8 would render the DBS outmoded. The latter, however, was fitted with a De Dion axle, reducing the unsprung weight while accurately guiding the back wheels. When the delay to the V8 was confirmed, Aston Martin proposed a Vantage version of the straight six, a term that traditionally designated the most powerful version. With 325bhp, obtained by raising the volumetric ratio and fitting three double-barrel carburettors, the DBS Vantage (whose engine number bore the suffix SVC) could top 140mph, covering 400 metres in 15 seconds from a standing start. Those were respectable performances for 1968, and made the DBS an efficient as well as comfortable large road-car, with superior finish to its Italian competitors.
Our car, sold new in Switzerland with left-hand drive, is in exceptional condition. The consignor is only its second owner; the catalogue for the Brooks sale of 6 March 2000, when he bought the car, confirms it had done only 37,500 miles at that time; it has now clocked around 50,000 miles. It is equipped with the excellent ZF five-speed gear-box, and wheels with wire spokes, and has always been rigorously maintained. The hydraulic clutch control was repaired in 2008. It is painted silver with black leather interior, and comes with its user manuals and service booklet, original guarantee certificate, and original tool-kit.
Dutch registration papers