17 janvier 1954, à Jules Moch. « La Folie des hommes m’a intéressé au plus haut point. Le sujet, aujourd’hui, domine tous les autres. Vous l’avez traité, non seulement avec une grande clarté, mais aussi en faisant sentir qu’il n’y a plus de politique qui tienne, ni au-dehors ni au-dedans, sinon en fonction de cet immense problème.
Pour ma part, je crois comme vous qu’on peut et qu’on doit sauver la race des hommes, malgré leur folie ou, plus exactement peut-être, malgré la loi de leur espèce. Il y a là une sorte d’obligation qui passe très au-dessus de toutes les doctrines et de tous les impérialismes »…
LNC, II, p. 1140.
16 mars 1954, à Joseph PauL-boncouR. « Cher Monsieur le Président, Bien que je pense pas jamais me rendre à Alger au mois de Mai, c’est naturellement avec joie que je vous verrais, ainsi que Nisse et Cerf-Ferrière, pour parler de votre projet. Le Commandant de Bonneval est à votre disposition pour fixer le jour et l’heure »…
On joint une note autographe sur une carte à en-tête de l’Institut national de la Statistique et des Études Économiques : « Moi. M. Closon, Directeur général m’a envoyé L’Annuaire statistique de la France avec une conférence qu’il a prononcée ».