Sur le maréchal Franchet d’Espèrey (à l’occasion de ses obsèques aux Invalides ; il était décédé en 1942).
« C’est l’hommage d’un esprit et d’un cœur fidèles que j’ai silencieusement adressé avant-hier au maréchal Franchet d’Espèrey. Les circonstances m’empêchaient de figurer en public à Paris pour l’accompagner à sa dernière demeure. Mais ma pensée était avec sa glorieuse mémoire, tandis que sa dépouille mortelle prenait place aux côtés de celles de Turenne, de Napoléon et de Foch et que la France évoquait sa grande âme entrée maintenant dans la divine lumière.
Combien souvent j’ai pensé au maréchal Franchet d’Espèrey pendant la guerre récente en m’aidant dans ma dure tâche des leçons et de l’exemple qu’il m’avait naguère donnés ! Tout se rejoint. Le service de la patrie est une chaîne dont tous les anneaux se tiennent »…
LNC, II, p. 824.