Admiration pour le général de Gaulle après son discours du 5 octobre à l’hippodrome de Vincennes.
De retour à Paris, il apprend par le journal « la splendide manifestation de Vincennes, la reconstitution du Komintern, et le plébiscite de la Sarre. Excellentes, merveilleuses nouvelles ! » Il regrette que son éloignement, dans son village de Brangues, ne lui ait pas permis d’assister aux « manifestations récentes au premier rang de vos partisans. La déclaration des Neuf est merveilleuse. […] Ma grande joie, c’est que non seulement nous avons en nous un chef, c’est de sentir que dans tout l’Occident, à cette heure solennelle, il n’y a pas un homme à votre taille et que vous êtes appelé à prendre le commandement de la barrière (?) internationale. La situation politique est maintenant claire. Il n’y a plus lieu de s’attarder aux défiances mesquines et aux rancunes périmées. L’ennemi n° 1 est la barbarie soviétique, et que cela nous soit agréable ou non, c’est l’Allemagne qui a situation de bouclier. Quand on a un bouclier, il faut que ce bouclier soit solide »…
En tête, de Gaulle a noté : « J’ai répondu C. G. »