Sans titre de circulation
Véhicule de compétition
Châssis n° 3C
- Dans la collection du Manoir de l'Automobile depuis 1998
- Equipée du légendaire V8 Cosworth
- Provenant d'une des plus grandes écuries de l'histoire
- Projet exaltant, Ex Watson
- Sans réserve
A la fin des années 70, la F1 est en ébullition. De plus en plus nombreux, les pilotes français montent en puissance tandis que Renault fait exploser l'hégémonie du V8 Cosworth avec son petit V6 1 500 cm3 suralimenté. Pour McLaren, c'est une période un peu plus compliquée. Après les titres d'Emerson Fittipaldi (1974) et James Hunt (1976), la marque est dans le creux de la vague. Il faut attendre la fin de l'année 1980 et le rachat de l'écurie par Ron Dennis pour voir de nouveau McLaren briller.
La monoplace du Manoir de l'Automobile que nous sommes fiers de présenter est une M29, archétype des F1 de cette période. Dessinée par Gordon Coppuck, la M29 dispose d'une coque en aluminium, d'un V8 Cosworth DFV de 3L de cylindrée accouplée à une boîte Hewland modifiée par McLaren. Il s'agit du châssis n°3C dont l'histoire est passionnante. On trouve notamment l'historique complet des cinq châssis M29 dans Autocourse, le fameux annuel anglais. On y apprend que le châssis n°3, qui a évolué ensuite en 3C, est apparu en Afrique du Sud et a été chiffonné par Alain Prost durant les essais. Il sert de voiture de rechange aux GP de France, d'Angleterre et d'Allemagne où Watson l'utilise le vendredi matin et le samedi matin. Il est conduit en course par Watson lors du GP d'Autriche. Watson l'abîme lors d'une sortie de route aux essais du GP de Hollande.
Après la saison 1980, la monoplace est offerte à la filiale française du sponsor titre, le cigarettier Marlboro. La monoplace est ensuite acquise directement auprès de Marlboro par M. Duval, un important collectionneur et homme de presse français. C'est auprès de ce dernier que Michel Hommell, le célèbre éditeur et patron de presse français, s'en porte acquéreur en 1998, afin d'étoffer la fabuleuse Salle des Formule 1 du Manoir de l'Automobile de Lohéac. A l'époque, M. Duval a confirmé qu'il s'agissait bien de la M29 ayant le châssis numéro 3, la plaque de châssis ayant été ôtée à la suite de son acquisition auprès de Marlboro.
Exposée depuis 1998 au sein du Manoir de l'Automobile, à Lohéac, la McLaren 29 a rejoint une collection de 18 Formule 1. Le moteur Cosworth et la boîte sont incomplets et la voiture est à restaurer entièrement. Pilotée par le flegmatique John Watson et le tout jeune Alain Prost, cette M29 montre des traces d'utilisation et elle constitue un projet enthousiasmant pour n'importe quel passionné de F1 voulant avoir une des dernières McLaren avec coque aluminium avant l'avènement du carbone.
Unregistered
Competition vehicle
Chassis no. 3C
- In the collection of the Manoir de l'Automobile since 1998
- Powered by the legendary Cosworth V8
- From one of the greatest racing teams in history
- An exciting project, Ex Watson
- No reserve
At the end of the 1970s, Formula 1 was in turmoil. The ever more numerous French drivers were increasingly competitive, while Renault crushed the supremacy of Cosworth's V8 with its 1.5L V6 turbo. For McLaren, life was more complicated. After the titles won by Fittipaldi (1974) and Hunt (1976), the company was in a slump. It would be the end of 1980 and the takeover of the team by Ron Dennis before McLaren's star would shine again.
The single-seater from the Manoir de l'Automobile, which we are proud to present, is an M29, the archetypal F1 from this period. Designed by Gordon Coppuck, the M29 has an aluminium monocoque chassis and a 3-litre Cosworth DFV V8, mated to a Hewland gearbox modified by McLaren. This car, chassis no. 3C, has a fascinating history. The full story of all five M29 chassis is told in Autocourse. The famous English yearbook relates that chassis no. 3, which later became 3C, made its début in South Africa and was damaged by Prost during testing. It served as a spare car for the French, British and German Grands Prix, where Watson drove it on the Friday and Saturday mornings. Watson also drove it in the race at the Austrian Grand Prix and damaged it when he ran off the track during testing for the Dutch Grand Prix.
After the 1980 season, the car was given to the French subsidiary of the title sponsor, the cigarette company Marlboro. It was then bought directly from Marlboro by M. Duval, a leading French collector and magazine publisher. It was from Duval that Michel Hommell, the famous French publisher and media proprietor, acquired the car in 1998, to add to his fabulous hall of F1 cars at the Manoir de l'Automobile in Lohéac. Duval confirmed at the time that it was indeed the M29 chassis no. 3, the chassis plate having been removed after the car was acquired from Marlboro.
Exhibited since 1998 at Lohéac, the McLaren joined a collection of 18 F1 cars. Its Cosworth engine and the gearbox are incomplete, and the car will need a full restoration. Driven by the phlegmatic John Watson and a young Alain Prost, the M29 shows signs of use and will make an exciting project for any lover of Formula 1 looking to own one of the last McLarens with an aluminium monocoque before the advent of carbon-fibre.
Photos © Romaric Croisile