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Version quasi-définitive de la chanson la Fessée, figurant sur l'album Supplique pour être enterré à la plage de Sète, gravé en 1966.
Le document donne la tonalité (qui a changé) et fait référence à la Mauvaise réputation.
On décèle quelques petites variantes entre ce manuscrit et les paroles de la chanson enregistrée : " Laissant seule au monde une épouse épatante ", devient " Abandonnant au monde une épouse épatante " ; " Comme de vrais bossus " devient " Ainsi que des bossus " ; " Certes ce n'est pas lui " devient " Ce n'est certes pas lui " ; " et je baissai le nez piteux " devient " et je baissai le front piteux "
Chanson légère, badine, remplie de double-sens, mais exempte de trivialité : " Un tablier d'sapeur, ma moustache, pensez ! / Cette comparaison méritait la fessée. / Retroussant l'insolente avec nulle tendresse, / Conscient d'accomplir, somme toute, un devoir, / Mais en fermant les yeux pour ne pas trop en voir, / Paf ! J'abattis sur elle une main vengeresse ! / "Aïe ! Vous m'avez fêlé le postérieur en deux !" "
" Enregistrée en 1969, elle fait partie de ces chansons que les radios, même libérées de la censure, auront toujours du mal à diffuser aux heures de grande écoute. […] Quand il est à sa table, affairé à doser les ingrédients de sa potion magique, d'aventure guitare à l'appui, on ne peut imaginer que Brassens heureux. Lorsqu'il concocte la Fessée, le voici particulièrement à son affaire. Pensez donc : l'amour fait la nique à la mort " (Tillieu, Poulanges, les Manuscrits de Brassens.)

Petite tache juste sous la dernière ligne.