2 p. in-4.
Version définitive, avec indication de tonalité, de la chanson le Moyenâgeux, figurant sur l'album Supplique pour être enterré à la plage de Sète, gravé en 1966.
Une faute corrigée deux fois.
C'est une des chansons de Brassens où l'influence du moyen-âge, et de François Villon, se fait sentir clairement :
" Après une franche repue, / J'eusse aimé, toute honte bue, / Aller courir le cotillon / Sur les pas de François Villon.
[…] À la fin, les anges du guet / M'auraient conduit sur le gibet. / Je serais mort, jambes en l'air, / Sur la veuve patibulaire.
[…] Ma dernière parole soit / Quelques vers de Maître François, / Et que j'emporte entre les dents / Un flocon des neiges d'antan... "
Il y développe également un autre de ses thèmes favoris : les femmes et l'amour, de préférence décomplexé :
" J'eusse aimé le corps féminin / Des nonnettes et des nonnains / Qui, dans ces jolis temps bénis, / Ne disaient pas toujours "nenni". "