Titre de circulation allemand
Châssis n°198.040.5500278
Moteur n° 198.980.5500288
Carrosserie n° 198.040.5500261
- Moteur ("matching numbers")
- Jantes Rudge d'origine
- Restauration Paul Russell
- Superbe sellerie d'origine
- Modèle emblématique
Châssis tubulaire, moteur six-cylindres à injection directe, carter sec, freins ailetés Alfin, roues indépendantes, carrosserie profilée, la Mercedes 300 SL est née de la course automobile. Les meilleurs ingénieurs de Mercedes se sont penchés sur son berceau et, merveilleuse trouvaille, les ailes "papillon" qui vont lui donner son nom ne sont pas un subterfuge esthétique : elles sont dues à la structure du châssis, qui monte sur les côtés pour assurer la meilleure rigidité possible. Ce qui était une contrainte se transforme en une des caractéristiques qui vont faire de cette voiture une légende. Elle le mérite et les amateurs ne vont pas s'y tromper. Ainsi, après sa présentation en 1954 au Salon de New York, la liste des acheteurs de la nouvelle Mercedes est un véritable "Who's who" des célébrités de l'époque : Pablo Picasso, le Shah d'Iran, le prince Ali Khan, Clark Gable, Tony Curtis, le roi Hussein de Jordanie... sans parler de passionnés d'automobile comme Luigi Chinetti ou Briggs Cunnigham. En 1956, il faut débourser 5,4 millions de francs pour une 300 SL, contre 1,6 million pour une Porsche 356 1600 Super. Quant aux performances, elles font de la 300 SL une dominatrice absolue sur la route. A l'époque, rares sont celles qui dépassent 230 km/h en toute sécurité et qui passent de 0 à 100 km/h en moins de 9 secondes. Ce qui fera dire au magazine Auto Sport : "La ligne de la 300 SL est fabuleuse et ses performances presque incroyables", exemple parmi tant d'autres des propos dithyrambiques ayant accompagné l'arrivée de la 300 SL sur les routes d'Europe et des États-Unis.
Sortie d'usine le 30 avril 1955, cette la Mercedes 300 SL "papillon" que nous présentons était à l'origine de teinte rouge (DB534) avec sellerie en cuir noir. Elle a passé la première partie de sa vie aux États-Unis, passant successivement entre les mains de John Harkness (Massachusetts) et Donald Koleman (Massachusetts) avant de revenir en Europe au sein de la collection Mannheimer, à Zurich. Dans les années 1990, elle a rejoint la collection de M. Ebel, en Allemagne, avant d'être achetée après sa mort, il y a une douzaine d'années par l'actuel propriétaire. Lors de son séjour Outre-Atlantique, elle a bénéficié à la fin des années 1970 d'une restauration complète dans les ateliers de Paul Russell. Rappelons que ceux-ci font partie des meilleurs du genre, Paul Russell étant un passionné aussi érudit que talentueux, qui se soucie que les voitures qui sortent de chez lui non seulement soient belles et conformes à leurs spécifications d'origine, mais qu'en plus elles fonctionnent parfaitement bien. D'ailleurs, la qualité de cette remise en état apparaît par son excellente résistance au temps et, aujourd'hui, la voiture est encore superbe. La teinte gris métallisé qui a été choisie lui sied à merveille et elle présente son accueillante sellerie d'origine en cuir noir (code 953), particulièrement bien préservée et dont la patine lui évite l'aspect trop neuf dont souffrent parfois les restaurations. Cette voiture comporte sa mécanique d'origine, son moteur ("matching numbers"), ainsi que ses désirables jantes Rudge à fixation centrale avec lesquelles elle fut livrée neuve.
D'allure sobre et saine avec sa mécanique d'origine, visiblement bien préservée et méticuleusement soignée, cette 300 SL fait très certainement partie des exemplaires les plus attractifs disponibles aujourd'hui sur le marché.
German title
Chassis n°198.040.5500278
Engine n° 198.980.5500288
Body n° 198.040.5500261
- Original matching numbers engine
- Sold new with Rudge wheels
- Paul Russell restoration
- Superb original upholstery
- Legendary model
Tubular chassis, six-cylinder engine with direct injection, dry sump, finned Alfin brakes, independent suspension and streamlined body, the Mercedes 300 SL was shaped by the race track. The top engineers at Mercedes had worked on its structure and, a marvellous discovery, the " butterfly " wings that gave the car its name were not just for show - they were the result of the chassis construction, which ran high up the sides to maximise its strength. What started as a constraint became one of the features that made this car an icon. This was well deserved and the fans weren't let down. After it was unveiled in 1954 at the New York Motor Show, the names of buyers of the new Mercedes read like a veritable " Who's Who " of celebrities of the day: Pablo Picasso, the Shah of Iran, Prince Ali Khan, Clark Gable, Tony Curtis, King Hussein of Jordan... without even mentioning motoring enthusiasts such as Luigi Chinetti and Briggs Cunnigham. In 1956, a 300 SL would set you back 5.4 million francs, against 1.6 million francs for a Porsche 356 1600 Super. As for performance, the 300 SL totally dominated the road. It was rare, at that time, to find a car that could exceed 230 km/h safely and could cover 0 to 100km/h in under 9 seconds. The magazine 'Autosport' wrote : " The appearance of the 300 SL is fabulous and its performance is almost incredible. " This was one example amongst many rave reviews that accompanied the arrival of the 300 SL on the roads of Europe and America.
The Mercedes 300 SL Gullwing in the sale left the factory on 30 April 1955, originally red (DB534) with black leather interior. It spent the first part of its life in the United States, passing from the ownership of John Harkness to Donald Koleman, both from Massachusetts, before returning to Europe and into the Mannheimer Collection in Zurich. During the 1990s it joined the collection of a Mr Ebel, in Germany, and following his death, it was sold to the current owner some twelve years ago. During its stay in the US, it benefitted from a thorough restoration towards the end of the 1970s in Paul Russell's workshop. It must be remembered that these people are amongst the best in their field, and Russell is a knowledgeable and talented enthusiast, who goes to great lengths to ensure that cars leaving his workshop not only look stunning and conform to the original but are also in perfect driving condition. Furthermore, the quality of this restoration is evident from how well it has resisted the passing of time. Today, the car is still superb and the metallic grey tint suits the car perfectly. It retains its original black leather upholstery (code 953) that is particularly well preserved, with a patina that prevents it from looking too new, which some restorations can suffer from. Mechanically, the car is original, with the original engine (matching numbers) as well as the desirable Rudge centre-lock wheels that came with the car when new.
Visibly well preserved and meticulously maintained, complete with its original engine, this 300 SL is certainly one of the most attractive examples on the market today.