La sève de bouleau est connue en Europe occidentale depuis le XIIème siècle pour ses vertus dépuratives et revitalisantes.
En 1565, le médecin siennois Matthéole écrivait : "Si on perce le tronc du bouleau avec une tarière, il en sort une grande quantité d'eau, laquelle a grande propriété et vertu à rompre la pierre tant aux reins qu'en la vessie, si l'on continue d'en user. Si on s'en lave la bouche, elle guérit les ulcères qui sont dedans."
Trois siècles plus tard, Pierre-François Percy, le chirurgien militaire des armées de Napoléon, déclara : "Dans tout le Nord de l'Europe, jusqu'aux confins de la Russie, l'eau de bouleau est l'espoir, le bonheur, et la panacée des habitants riches ou pauvres, grands et petits, seigneurs et serfs... Les maladies de la peau, boutons, dartres, couperoses etc. lui résistent rarement. C'est un remède précieux dans les affections rhumatismales, les reliquats de goutte, les embarras de la vessie et une foule de maladies chroniques."
Près de Faviken Magasinet, le restaurant du Chef Magnus Nisson, Mr Duck éléveur de volailles récolte ce jus précieux. Il le cuit au feu de bois, jour et nuit une une semaine durant.
Après une semaine de lente évaporation, la réduction de sève de bouleau offre l'aspect d'un sirop et un goût à peine fumé et délicatement acidulé. Un balsamique de bouleau en quelques sorte. Il faut 100 litres de sève pour obtenir 0,7 litre de balsamique de bouleau.
Vendu au profit de la Croix Rouge
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