JAGUAR
Mark V Cabriolet 3,5 L - 1950
N° de série : 647 199
Moteur : 6 cylindres en ligne, placé à l'avant, longitudinal
Alésage x course : 82 mm x 110 mm
Cylindrée : 3 485 cm3
Distribution : soupapes en tête, actionnées par tiges et culbuteurs
Alimentation : 2 carburateurs SU H4
Taux de compression : 6,8 :1
Puissance maximum : 125 ch à 4 250 tr/mn
Boîte de vitesses : mécanique Moss à 4 rapports + M.A.
Châssis : à longerons et traverses en X en acier
Carrosserie : Cabriolet usine # DH1361, 2 portes, 4 places en tôle d'acier.
Empattement : 3 050 mm
Voie avant : 1 420 mm
Voie arrière : 1 450 mm
Suspension avant : roues indépendantes, triangles superposés, amortisseurs télescopiques et barre de torsion.
Suspension arrière : essieu rigide, ressorts à lames semi-elliptiques
Freins : hydrauliques à tambours Girling
Pneumatiques : 5.50 X 18
Performances : vitesse maximum : 150 km/h
Nombre d'exemplaire : 577 cabriolets 3.5L conduite à gauche
Au Salon de l'Automobile de Londres 1948, à Earls Court deux voitures très différentes, mais de même cylindrée se lovaient côte à côte sur le stand Jaguar.
D'une part la très inattendue XK120 équipée du moderne moteur six cylindres XK à double arbre à cames en tête et d'autre part la Jaguar MkV motorisée par le vénérable bloc Standard "25 " de 3,5L équipé d'une culasse en fonte à soupapes culbutée étudiée treize ans plus tôt par Harry Weslake.
Pourquoi pas le moteur XK sur les deux voitures ? Probablement parce que William Lyons savait que la Mk V était une voiture de transition qui devait être remplacée par la Mk VII qui n'était pas prête (Mk VII et non Mk VI pour ne pas confondre avec la Bentley Mk VI, concurente).
Sans comptabiliser les berlines et cabriolets 2,5L, la Mk V 3,5L fut construite à 7 787 exemplaires entre mars 1949 et juin 1951 ce qui fut un succès inespéré dut, sans doute, à la qualité reconnue de sa construction, au luxe de son habitacle et à ses qualités dynamiques. Sous son apparence traditionnelle, la Mk V avait beaucoup de qualités, grâce à ses roues avant indépendantes et à la rigidité de son châssis, c'est une voiture qui tenait bien la route. Son freinage était correct dans la circulation des années cinquante et surtout, elle possédait un charme indéfinissable, un confort certain et une douceur de fonctionnement qui en faisait la concurrente directe de la Bentley Mk VI à un prix beaucoup plus raisonnable. Comme toujours, William Lyons donnait à ses clients l'impression d'en avoir pour leur argent.
L'exemplaire proposé est de couleur noire poli lustré avec un magnifique intérieur d'origine en cuir beige et équipée d'un autoradio ancien. Il s'agit d'une rare MK V cabriolet vendue neuve en France et qui n'a eut que deux propriétaire, dont le dernier depuis 1965 ! Elle se trouve dans un très bel état de conservation entièrement d'origine y compris les tapis de sol. Elle affiche 60 035 km au compteur. Seule la capote beige fut refaite il y a quelques années en même temps qu'un léger voile de peinture. C'est un exemplaire à l'histoire et dans un état émouvant, qui n'a cessé de rouler jusqu'en 2006. La version la plus puissante et la plus désirable de ce rare cabriolet français d'origine.
Carte grise française
45/ 65 000
oooooooo
This car is finished in black with a superb original beige leather interior and a period radio. A rare MkV DHC sold new in France with only two owners, the last one since 1965, it shows a fine original condition with only 60 035 km on the clock and had been driven until 2006. Only the soft top had been renewed some years ago.
French carte grise