Estimation:
€15,000 - €20,000
Sold :
€20,365
Lot details
Déjeuner aux harengs
Toile marouflée sur isorel entoilé
Cadre en bois sculpté, incisé et doré, travail français du XVIIe siècle
Provenance:
Galerie J. Leegenhoeck, Paris;
Ancienne collection Lucienne et Antoine Perpitch
Exhibitions:
'Natures mortes de l'Antiquité au XVIIIe siècle', Musée d'art et d'industrie, Saint Etienne, 2 mai - 7 juin 1954, n° 35;
'Quatre siècles de la nature morte en France', Museum Boymans, Rotterdam, 1954, n° 18;
'La nature morte et son inspiration', Paris, 1960, n° 35
Bibliography:
Michel Faré, 'Le Grand Siècle de la Nature Morte en France, le XVIIe siècle', Fribourg, 1974, pp. 142 et 143, reproduit
Comment:
Michel Faré rattache cette nature morte au milieu protestant de l'est de la France d'où vient Sébastien Stoskopff.
Abraham Leroy aurait demeuré à Nancy mais des protestants du nom de Le Roy sont relativement nombreux à travers la France.
La signature au revers de la toile mentionnée dans son ouvrage n'est plus visible, probablement dissimulée par le rentoilage.
Michel Faré considérait Abraham Leroy comme un des meilleurs repésentants du style de la nature morte archaïque. Le style de ce tableau, le seul connu de l'artiste, s'apparente à celui de l'école de l'est : "Une certaine vision cubiste préside au groupement des objets. Un charme étrange émane de chaque chose, baignée d'une lumière froide et qui semble envoûtée sous le poids de cette vie secrète et silencieuse" (cf. opus cité supra, p. 142).
Abraham Leroy aurait demeuré à Nancy mais des protestants du nom de Le Roy sont relativement nombreux à travers la France.
La signature au revers de la toile mentionnée dans son ouvrage n'est plus visible, probablement dissimulée par le rentoilage.
Michel Faré considérait Abraham Leroy comme un des meilleurs repésentants du style de la nature morte archaïque. Le style de ce tableau, le seul connu de l'artiste, s'apparente à celui de l'école de l'est : "Une certaine vision cubiste préside au groupement des objets. Un charme étrange émane de chaque chose, baignée d'une lumière froide et qui semble envoûtée sous le poids de cette vie secrète et silencieuse" (cf. opus cité supra, p. 142).
