LAMBORGHINI
Espada 400 GT Série III - 1976
N° de série : #90806
Moteur : douze cylindres en V à 60°, avant, longitudinal
Cylindrée : 3929 cm3
Puissance maximum : 350 ch à 7500 tr/mn
Distribution : soupapes en tête, deux arbres à cames en tête par rangée de cylindre
Alimentation : par six carburateurs double corps Weber horizontaux
Boîte de vitesses : mécanique à cinq rapports + M.A
Carrosserie : coach deux portes, quatre places
Châssis : structure auto portante avec renforts tubulaires en acier
Suspensions : roues indépendantes
Empattement : 2650 mm
Poids à sec : 1625 kg
Freins : hydrauliques à disques sur les quatre roues
Roues : en alliage, de 15'
La première véritable Lamborghini quatre places fut présentée au Salon de Genève en mars 1968. Baptisée Espada et dessinée par Nuccio Bertone, elle prenait place dans la gamme entre la 2+2 Islero et la déjà mythique Miura. C'était à l'époque la plus rapide automobile à quatre places au monde, avec 325 chevaux sous l'interminable capot avant, et ses performances sont encore aujourd'hui très élevées.
En novembre 1969, l'Espada Série II fut présentée, avec des modifications concernant notamment le tableau de bord, de nouveaux freins et une puissance amenée à 350 chevaux.
Au Salon de Turin 1972, la Série III apporta à son tour nombre d'améliorations, dont une bien utile direction assistée en série et un tableau de bord plus conventionnel ainsi que de nouvelles jantes.
Produite jusqu'à la fin de l'année 1978 en 1224 exemplaires, l'Espada est une voiture exclusive, performante et racée, qualités qui ne sont hélas pas reflétées par la cote du modèle, étonnamment basse. Il est donc temps de s'intéresser à cette incroyable automobile.
La voiture présentée est une Espada de 1976, soit une 3ème série, année-modèle 1977. C'est une voiture dont l'historique est connu, puisqu'elle fut vendue neuve à un industriel belge, avant de devenir dans les années quatre-vingt la propriété du Président du Club Maserati France. Ce dernier la vendit en septembre 1987 à son actuel propriétaire, la voiture totalisait alors près de 49 000 kilomètres au compteur. Une révision fut opérée consécutivement à l'achat comprenant l'installation d'amortisseurs Bilstein à gaz, une réfection de l'embrayage et du démarreur, un changement des synchros de boîte, la pose d'un échappement et d'une pompe à essence électrique neufs, le remplacement des servofreins et la réfection des circuits de freins. La peinture refaite il y a quelques années présente encore très bien, la voiture totalise aujourd'hui 52 500 km au compteur.
C'est une opportunité intéressante d'acquérir une automobile saine et suivie, dont la cote ne pourra que monter dans les années à venir.
Carte grise française