Châssis n° 113 0441 0005845
- Superbe état d'origine
- Hard-top et capote
- Specifications les plus desirables
- Ex Georges Garvarentz
Daimler-Benz revint au sommet de l'automobile mondiale avec les 300, 300 SL, 300 SLR et les W196 de Formule 1 de 1954-1955. Ces modèles prestigieux faisaient la promotion des types plus modestes dont le succès commercial ne cessait de s'affirmer. Sur le segment des voitures de sport, le très performant coupé 300 SL assura le succès de l'élégante décapotable 190 SL moins chère et plus orientée vers un usage touristique que vers le sport. En 1963, après neuf ans de production, ce luxueux cabriolet accusait son âge, mais la relève était prête avec la très belle 230 SL aux lignes modernes et pures tracées par le styliste français Paul Bracq. Pour des raisons de coût, la 230 " Sport Leicht " reposait sur une plate forme raccourcie de berline 220 de série. Son moteur six cylindres à un arbre à cames en tête et injection développait la puissance suffisante de 150 ch et elle frôlait, sans prétention sportive, les 200 km/h. Sur le plan du style, ses lignes tendues, ses bonnes proportions, ses grandes glaces, sa nouvelle calandre et ses blocs lumineux avant verticaux lui donnaient une allure à la fois ultra moderne et sobrement élégante. Mais le coup de génie était son toit amovible concave dont les bords étaient plus hauts que le centre : ainsi la 230 SL offrait-t-elle de grandes glaces latérales et un habitacle très lumineux sans imposer un toit et un pare-brise trop hauts. Ce style qui lui valut le surnom de " pagode " en fit instantanément une classique dont le temps n'a pas fané l'apparence.
Pour le marché américain, la cylindrée portée à 2,5 litres en 1966 apporta un supplément de couple bienvenu sur ce coupé-cabriolet de plus en plus luxueusement et lourdement équipé, mais ce nouveau moteur n'était pas simplement une version agrandie du précédent. Il était fiabilisé et renforcé notamment par un vilebrequin à sept paliers au lieu de quatre. La course des pistons augmentée de 6 mm donnait un meilleur couple au bénéfice des accélérations. Si le style extérieur unanimement apprécié ne changeait pas, la 250 SL bénéficiait de quatre freins à disque. Elle ne fut cependant produite qu'un an pour faire place fin 1967 à la 280 SL portée à 2,8 litres et 175 ch environ. Le moteur, pour la première fois dépollué sur le marché américain en fonction des nouvelles normes, ce qui avait déterminé l'augmentation de cylindrée, gagnait un peu en puissance et davantage en couple et la 280 SL mettait une seconde de moins que la 250 pour passer de 0 à 100 km/h. Malgré son poids, les 200 km/h étaient toujours à sa portée.
Cette Mercedes-Benz 280 SL de 1968 aux spécifications européennes avec direction assistée et boîte manuelle a appartenu de 1974 à 1993 au compositeur d'origine arménienne Georges Garvarentz (Athènes 1932 - Aubagne 1993), beau-frère de Charles Aznavour et auteur de nombreux succès de la chanson (dont Retiens la nuit, Daniela, la plus belle pour aller danser) et de musiques de films (dont Un taxi pour Tobrouk, Paris au mois d'août, Soleil noir, Le tatoué, Les hommes de Las Vegas, etc). La carrosserie de couleur or métallisé avec intérieur noir, capote noir et hard-top deux tons couleur caisse et filet marron offre trois places dont une à l'arrière en travers. La voiture a souvent véhiculé des célébrités du cinéma et de la chanson comme Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Gina Lollobrigida, Louis de Funès, etc. L'actuel propriétaire, neveu de Georges Garvarentz, a hérité la voiture en 1994 et l'a soigneusement entretenue en la confiant au garage Mercedes de Paris Jussieu. La capote a été refaite il y a cinq ou six ans. Cette 280 SL est en bel état d'origine, bien chaussée et pourvue de deux projecteurs additionnels, affiche une légère et sympathique patine, preuve d'une utilisation attentionnée. Prête à prendre la route, elle possède sa carte grise normale et son contrôle technique. " Cette voiture-là …elle est terrible ! "
Châssis n° 113 0441 0005845
- Superbe original condition
- Hard-top and soft-top
- Most desirable specification
Daimler-Benz returned to the forefront of the motorcar world with the 300SL, 300SLR and the F1 W196 of 1954 - 1955. These renowned cars elevated the reputation of the more modest models, ensuring their commercial success. In the sports car sector, the high-performance 300SL coupé guaranteed the success of the elegant convertible 190SL, less expensive and geared towards week-end rather than competitive driving. By 1963, after nine years of production, this splendid cabriolet was starting to show its age. Its replacement was ready to take over, the good-looking 230SL, with modern styling and an elegant silhouette by French designer Paul Bracq. As an economy, the 230 "Sport Leicht" used a shortened version of the 220 Berline platform. The inline six-cylinder overhead cam engine with multiport fuel injection produced 150bhp and the car's top speed was just shy of 200 km/h. Stylistically, its crisp lines, fine proportions, large area of glass, new grill and vertical line of lights at the front gave the car a very modern, but also a quietly sophisticated look. However, the stroke of genius was the concave removable roof whose sides were higher than the centre. This allowed the 230SL to add large side-windows for a light and airy interior without having to fit a high roof and windscreen. This distinctive cabin shape, which gave it the name "Pagoda", made the car a classic that has stood the test of time.
In 1966, to cater for the US market, the engine size increased to 2.5-litres, with a welcome increase in torque to match the extra weight of its more luxurious specification. However, this wasn't simply a larger version of the same engine, it was improved notably with a seven bearing crankshaft rather than four. The increased piston size gave more torque and improved acceleration. The hugely popular styling remained unchanged, but the car was fitted with disc brakes. It was only produced for one year and replaced at the end of December 1967 by the 175bhp 2.8-litre 280SL. The engine, with lower emissions for the first time to comply with US regulations, gained a little in power and the increased torque took a second off its 0 - 100km/h time. In spite of its weight, 200km/h was always well within its reach.
This 1968 Mercedes-Benz 280SL, built to European specification with power-assisted steering and manual gearbox, was owned by the Armenian composer Georges Garvarentz (1932 - 1993) between 1974 and 1993. Brother-in-law of Charles Aznavour, they composed together numerous hits (including Retiens la nuit, Daniela, la plus belle pour aller danseur). He also composed film scores (including Un taxi pour Tobrouk, Paris au mois d'août, Soleil noir, Le tatoué, Les Hommes de Las Vegas). Finished in metallic gold with black interior, black hood and two-tone hard-top the colour of the body, brown coach line, with a side-facing seat in the back, making this a three-seater. This car has had many celebrity passengers from the entertainment world such as Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Gina Lollobrigida, Louis de Funès. The current owner, Georges Garvarentz's nephew, inherited the car in 1994 and has maintained it fastidiously at the Jussieu Mercedes garage in Paris. The soft-top was refurbished five or six years ago. This 280SL is in wonderfully original condition, well-equipped and fitted with two additional spot-lights. It displays a nice patina, proof of its careful use. Ready to take to the road, it comes with French registration (carte grise) and MOT (contrôle technique). "This car…it's terrific!"