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1928 Bugatti 44 Faux Cabriolet par Labourdette
1928 Bugatti 44 Faux Cabriolet par Labourdette
Estimation :
300 000 € - 400 000 €
Vendu:
327 120 €

Détails du lot


COLLECTION BRUNO LAFOURCADE

Carte grise française
Châssis n° 44342
Moteur n° 76

- Historique limpide
- Préservation exceptionnelle
- Restauration mécanique de grande qualité

Par la clarté de son historique et sa patine d'origine cette Bugatti 44 Faux Cabriolet Labourdette est remarquable. Elle l'est d'autant plus qu'elle était conservée à moins de 50 km du garage de Bruno Lafourcade quand celui-ci cherchait une 44 jusqu'en Nouvelle-Zélande. " Il y a longtemps, Bruno et moi avions eu ensemble un cabriolet 44 Vanvooren. J'avais retrouvé les morceaux de la voiture en 1961, " se souvient François Chevalier. " Cette auto avait marqué Bruno car on ne l'avait jamais fait marcher. "
De nombreuses années après, François Chevalier découvre chez Rondoni un bloc moteur très oxydé de 44. Laurent Rondoni lui confie que c'est un moteur qu'il avait depuis plusieurs années. Il appartenait à une personne qui possédait la voiture depuis fort longtemps mais Laurent Rondoni ne connaissait pas cette auto. En enquêtant, Bruno Lafourcade et François Chevalier retrouvent l'histoire de Monsieur Gros de Cavaillon. " Celui-là même qu'Antoine Raffaëlli avait courtisé pendant deux ans pour acheter la Bugatti 51 à moteur 35 ex-Trintignant ! A l'époque, tout à la négociation de la 51/35, Antoine n'avait pas dû prêter attention à la 44. " explique François Chevalier.
La fille de Monsieur Gros avait hérité de la 44 et son mari avait tenté en vain de réparer le moteur. En 2010, Bruno et François prennent contact avec eux. Ils découvrent une auto dans un jus incroyable. Par crainte des voleurs, le radiateur avait été démonté mais la voiture était complète. " Le plus incroyable, c'est que cette voiture avait également été vendue par le père Trintignant en 1934 ! " poursuit François Chevalier. On peut également ajouter que cette 44 est sortie de l'usine de Molsheim vers 1930 et n'a été vendue que trois ou quatre années plus tard, du fait de la crise de 29.
En Octobre 2010, après de longues négociations, Bruno Lafourcade fait affaire avec les héritiers, coupant l'herbe sous le pied à de nombreux collectionneurs du monde entier. Cette 44 est aussitôt parti en chantier et " Tout ce qui se voit est resté à l'identique. Et tout ce qui ne se voit pas a été restauré ! " explique François Chevalier. La partie mécanique a été confiée à l'atelier de Laurent Rondoni, Ventoux Moteurs Ingénierie, qui a refait le moteur 3 litres, révisé la boite, le pont et le train avant, etc. Durant de nombreux week-ends, Bruno et François ont patiemment travaillé sur cette auto en s'efforçant de conserver son extraordinaire patine d'origine. L'intérieur est également resté le plus proche de son état d'origine et seul l'habillage des sièges a été rénové (le drap d'origine a été conservé sous des housses en tissu à peine décelable). Le tableau de bord possède le gros compte-tours d'origine et une pédale d'accélérateur à droite. Avec un important dossier de factures de restauration (environ 100 000 €), celle qu'on appelait la " Buick de Molsheim " fonctionne à merveille (elle prend 4 000 tr/mn en 4e tient à préciser François Chevalier. En carte grise française, cette élégante Bugatti 44 constitue une opportunité de posséder une auto de famille à l'historique limpide.

MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE VIENT AVEC UNE SEULE NOTICE DE CONDUITE ET D'ENTRETIEN.



French title
Chassis n° 44342
Engine n° 76

- Transparent history
- Exceptionally well preserved
- High quality mechanical restoration

This Bugatti 44 Faux Cabriolet Labourdette is remarkable for its history and patina. What is even more extraordinary is that it was tucked away less than 50 km from Bruno Lafourcade's garage while he was looking as far afield as New Zealand for a Type 44. " A long time ago, Bruno and I owned a cabriolet 44 Vanvooren together. I discovered the parts of the car in 1961, " remembers François Chevalier. " This car stayed in Bruno's mind as we had never got it going. "
Many years later at Rondoni's, François Chevalier came across a very rusty engine block from a Type 44. Laurent Rondoni told him that he'd had it for several years and that it used to belong to someone who had owned the Bugatti for ages. Rondoni was not familiar with the car however. On further investigation, Bruno Lafourcade and François Chevalier discovered the story of a Mr. Gros from Cavaillon. " It was the very same person that Antoine Raffaëlli had courted for two years in order to buy the ex-Trintignant Bugatti 51 with the Type 35 engine ! At the time, focused on the negotiations for the 51/35, Antoine must not have noticed the 44. " explains François Chevalier. Mr. Gros's daughter later inherited the 44 and her husband tried in vain to repair the engine. In 2010, Bruno and François made contact with them. They discovered an incredibly original, unrestored car. Fearing thieves, the radiator had been taken out but the car was complete. " The most incredible thing was that this car had also been sold by Trintignant senior in 1934 ! " continued François Chevalier. We can also add that this Type 44 left the factory in Molsheim around 1930 not to be sold for another three or four years, due to the 1929 financial crisis.
In October 2010, after lengthy negotiations, Bruno Lafourcade finalised the deal with the heirs, right from under the feet of many international collectors. The 44 was taken for restoration and " everything that you see has remained exactly the same. And everything that you can't see has been restored ! " explains François Chevalier. The mechanical work was carried out at the workshop of Laurent Rondoni, Ventoux Moteurs Ingénierie, who rebuilt the 3-litre engine, refurbished the gearbox, front suspension and axle etc. Over numerous weekends, Bruno and François worked tirelessly on the car in order to preserve its extraordinary, original patina. The interior has also been kept as close to its original condition as possible, with just the upholstery on the seats renewed (the original cloth has been conserved under discreet fabric covers). The dashboard has its original, large rev counter and an accelerator pedal on the right. With a comprehensive file of restoration invoices (approximately 100 000 €), the " Buick of Molsheim ", as it has become known, runs beautifully (it runs to 4 000 rpm in 4th gear according to François Chevalier). With French registration, this elegant Bugatti 44 offers a marvellous opportunity to own a family car with transparent history.

PLEASE NOTE THAT THE CAR COMES WITH A SINGLE SERVICE BOOKLET.

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Anne-Claire MANDINE
Administrateur des ventes
Tél. +33 1 42 99 20 73
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