In-12, demi-veau fauve, dos orné de fleurons à froid et de roulettes dorées, pièces en maroquin bordeaux, date dorée en pied, couvertures et dos conservés, non rognés (Reliure de Canape).
[2] ff., X, 378 pp.
Édition originale.
« Un recueil, sans précédent dans l’histoire littéraire » affirme Dumas en tête de l’ouvrage dont il n’est que l’éditeur.
Ayant soumis aux lecteurs du Petit Journal une liste de 24 rimes retrouvées dans des papiers du temps où Méry, leurs amis et lui s’amusaient à faire des bouts-rimés, Dumas eut la surprise de voir ses lecteurs se prendre au jeu et lui renvoyer leurs vers, qu’il rassembla dans ce volume. Il y publie en tête les poèmes que Méry et lui avaient composés. Plusieurs poèmes sont inspirés par Dumas. Ainsi un certain G. Dorval intitula le sien « Alexandre Dumas » qui débute ainsi : « Dumas est fin, aimable et doux comme une femme / son génie a créé Kean et Catilina /Et tous ceux qui l’ont lu l’aiment de cœur et d’âme… / Car son brillant esprit jamais ne fouina […] »
Après le titre on trouve un autographe :
Avec mille compliments A Dumas
Dans la préface Dumas précisait : « Si par hasard mes souscripteurs attachent quelque prix à mon autographe, ils pourront le mettre en tête du volume… On ne dira pas que mes autographes, vendus 600 francs à la foire de Pittsburg, m’aient donné un orgueil exagéré ».
Vicaire III, 428 ; Munro, 343 qui ne mentionne pas l’autographe parlant seulement d’un feuillet blanc après le titre.
Petits frottements au dos, mors et coins.
Bon exemplaire de ce recueil des plus curieux.