En laine et soie, représentant des personnages dansant sur un air de cornemuse tandis que la bergère Margot réajuste son bas et crie à Gombaut de l'attendre, la bordure à motif de trophées et guirlandes fleuries animées de putti et satyres, les écoinçons à décor de mascarons allégoriques et bucranes
Dimensions : 360 x 455 cm (141 ¾ x 179 in.)
Bibliographie comparative :
Guy Delmarcel, 'La Tapisserie flamande', Paris, 1999, p. 200, fig. 7.4
A silk and wool pastoral tapestry, History of Gombaut and Macée, Bruges, late 16th-early 17th century
Les inscriptions en français qui accompagnent les scènes de ces tapisseries ont fait croire pendant longtemps que les séries de Gombaut et Macée provenaient d’ateliers français.
Leur attribution à Bruges est confirmée par la présence dans la bordure droite de plusieurs pièces, de la broche, une des marques de la ville. La série complète, composée de huit épisodes, raconte un événement dans la vie des bergers et des bergères selon les différentes étapes de leur vie, avec une forte connotation érotique.
Les tapisseries brugeoises s'inscrivent dans une tradition existante et d'autres de même sujet sont mentionnées en France dès le premier quart du XVIe siècle et à Bruxelles au début du XVIIe siècle.
Une tenture brugeoise complète de huit tapisseries est aujourd’hui conservée au Musée de Saint Lô tandis que quatre tapisseries (« La Mangeuse de Soupe », « La Danse », « Le Cortège Nuptial », « La Vieillesse ») sont conservées aux Musées Communaux de Bruges et illustrées dans G. Delmarcel, « La Tapisserie Flamande », Editions Imprimerie Nationale, 1999, pp. 199-202.
Trois tapisseries issues de la même série et comportant la même bordure que nos exemplaires furent vendus à Paris, Hôtel Drouot, les 7-8 décembre 1931, lots 262-263 et 264.