SUCCESSION MAITRE ETIENNE LEANDRI
Titre de circulation monégasque
Châssis n° ZFFGJ34B000080761
- Première main, 13 284 km d'origine
- La dernière Ferrari élaborée sous l'œil de Enzo Ferrari
- Utilisée méticuleusement par son unique propriétaire
- Etat d'origine exceptionnel, carnets
La F40 est connue des passionnés comme la dernière Ferrari conçue et fabriquée sous le contrôle et du vivant d'Enzo Ferrari. Cette voiture radicale reprenait le concept de la Ferrari 288 GTO. Celle-ci, forte de 400 ch et d'un châssis très sportif, dépassait 300 km/h ce qui, en 1984, était réservé à une élite. Ce modèle hors du commun avait marqué l'esprit et Ferrari souhaitait garder son avance sur ses concurrents dans le domaine de très hautes performances. L'année 1987 était particulièrement propice pour marquer un grand coup, car elle correspondait à l'anniversaire des 40 ans de Ferrari. C'est donc en 1987 que la F40 fut présentée à quelque 80 journalistes triés sur le volet en présence d'Enzo Ferrari lui-même, de Giovanni Battista Ruzelli (directeur général), de l'ingénieur Materassi (chef de projet) et de Fioravanti (directeur du Centre d'Étude et de Recherche de Pininfarina). Son nom ne devait rien au hasard, le 40 correspondant à l'âge de l'entreprise. Pour la F40, Ferrari avait concentré tout son savoir-faire et elle se rapprochait d'une voiture de course adaptée à la route : son V8 double turbo développait 478 ch à 7 000 tr/mn, elle comportait des suspensions d'une incroyable efficacité et un châssis léger et rigide grâce aux matériaux composites utilisés également pour les capots, les portières et le toit. Au lieu de la boîte de vitesses à cinq rapports classique, le client pouvait commander une version course à crabots. La garde au sol de la voiture pouvait être modifiée selon trois positions : haute, normale et grande vitesse. À partir de 120 km/h, la garde au sol diminuait automatiquement, le relèvement s'effectuant par commande manuelle.
La carrosserie, malgré les écopes et les prises d'air aérodynamiques destinées aux douze radiateurs de refroidissement (pour le moteur, les turbos et les transmissions) et les très larges pneumatiques, affichait un excellent Cx de 0,34. La forme de la voiture, signée Pininfarina, traduisait la priorité accordée à la fonction et à l'efficacité aérodynamique, comme en témoignait le large aileron arrière montant presque au niveau du pavillon.
Aujourd'hui, les performances de la F40 restent époustouflantes mais, en 1987, la voiture faisait figure d'extra-terrestre : elle atteignait 324 km/h en vitesse de pointe et son chrono sur le km départ arrêté s'établissait à 21 secondes, un temps que n'égalait que quelques rares voitures de production artisanale. Au départ, la F40 devait être produite à 400 exemplaires mais, entraînée par l'engouement des acheteurs et des investisseurs, Ferrari en a produit presque autant que la Daytona, soit environ 1 300 exemplaires. Un an après la présentation de la F40, Enzo Ferrari s'éteignait, à l'âge de 90 ans. Avant de disparaître, il avait eu encore le temps de donner naissance à son dernier chef-d'œuvre sans compromis, la F40.
Le châssis 80761 fût mis en production le 23 juin 1989 et achevé le 6 juillet suivant. Il s'agissait pour notre collectionneur monégasque de la première Supercar développée par Ferrari à partir d'une feuille blanche. Etant passionné par la marque depuis toujours, il commanda sa F40 auprès de l'importateur Charles Pozzi de Levallois. La voiture lui fût livrée le 21 juillet 1989, et comme toutes les F40, elle associait le " Rosso corsa FER 300/9 " à des sièges baquet assortis. Cette combinaison de couleurs sera d'ailleurs systématiquement retenue lors des commandes de ses futures Supercars. Utilisée scrupuleusement, cette F40 a bénéficié d'une révision chez Ferrari à Monaco en 2015 alors qu'elle totalisait 13 219 km. Aujourd'hui, elle ne totalise que 13 284 km et offre un état de préservation rare. Les entrées de portes ne présentent pas les traces d'usures habituelles et la sellerie est parfaitement conservée, tout comme la carrosserie. Cette voiture dispose toujours de sa trousse à outils et de sa pochette contenant les carnets. Conservée durant l'essentiel de sa vie à l'abri de la lumière, à température stable, jamais utilisée sous la pluie et toujours pilotée par le même conducteur soigneux, cette F40 compte certainement parmi les exemplaires les mieux préservés.
Monegasque title
Chassis no. ZFFGJ34B000080761
- One owner, 13,284km from new
- The last Ferrari developed under the eye of Enzo Ferrari
- Meticulously used by its only owner
- Exceptional original condition, books
The F40 is known by enthusiasts as the last Ferrari designed and built under the direct supervision of Enzo Ferrari before he died. This radical car took up the concept of the Ferrari 288 GTO which, equipped with over 400 bhp and a very sporty chassis, was capable of over 300 km/h. This extraordinary machine, accessible to a lucky few, had made its mark in the realm of high performance cars and Ferrari was keen to keep this advantage over its competitors. 1987 was a good year to introduce a successor, being the 40th anniversary of Ferrari. And so this was the year that the F40 was presented to a group of 80 selected journalists, in the presence of Enzo Ferrari, Giovanni Battista Ruzelli (director general), engineer Materassi (project head) and Fioravanti (head of Pininfarina design and research). The name was chosen to mark the age of the enterprise. Ferrari poured all its resources into the F40 which was basically a race-car adapted for the road : its twin-turbo V8 developed 478 bhp at 7000 rpm, it had incredible suspension and a rigid, lightweight chassis made from composite materials that were also used for the boot, bonnet, doors and roof. In place of the standard five speed gearbox, the client could order a non-synchromesh racing version. Ground clearance could be set at three different heights: high, standard and high-speed. From 120 km/h the ground clearance reduced automatically, and could be re-set manually. In spite of ducts and cooling vents on the body for the twelve radiators (for the engine, turbos and transmission) and very wide tyres, it had an impressive drag coefficient of 0.34. The shape of the car, designed by Pininfarina, reflected the priority given to its function and aerodynamic efficiency, as seen in the large rear spoiler almost at roof level.
The F40 has a performance that is still breathtaking today. However in 1987, it was out of this world: the car had a top-speed of 324 km/h, and could cover a kilometre from a standing start in 21 seconds, a feat only achieved by a few hand-crafted cars. Originally, a production of 400 examples was planned, but driven by demand from buyers and investors, Ferrari built almost as many as the Daytona, some 1,300 examples. A year after the car was first presented, Enzo Ferrari passed away at the age of 90, having overseen the creation of his last uncompromising masterpiece, the F40.
Chassis no. 80761 entered production on 23 June 1989 and was completed on 6 July. For our collector from Monaco, it was the first supercar developed by Ferrari starting from a blank sheet. With a passion for the marque all his life, he ordered his F40 from the importer Charles Pozzi in Levallois. The car was delivered on 21 July 1989 and, like all F40s, it had 'Rosso Corsa' (FER 300/9) paintwork and matching bucket seats. He kept systematically to the same combination of colours for all the future supercars he ordered. The F40 was used scrupulously and was serviced by Ferrari in Monaco in 2015, when it had covered 13,219km. Today, it has covered a total of only 13,284km and is in exceptional condition. There are none of the usual signs of wear on the doorsills and the upholstery has been perfectly preserved, as has the bodywork. The car still has its tool kit and the wallet containing its manuals. Kept for virtually all its life out of direct light and at a constant temperature, never used in the rain and always by the same careful driver, this F40 is certainly among the best preserved examples to be found.
Copyright Kevin Van Campenhout