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[BOUCHET, Jean]
Triomphes, du treschrestien, trespuissant, & invictissime, roy de France, François premier de ce nom : contenant la différence des nobles.
Estimation:
€4,000 - €6,000
Sold :
€5,055

Lot details

Triomphes, du treschrestien, trespuissant, & invictissime, roy de France, François premier de ce nom : contenant la différence des nobles.

Poitiers, Jean et Enguilbert de Marnef, 1549-1550

In-4 (28,5 x 17,8 cm), maroquin noir, encadrement d’un filet à froid sur les plats, dos à nerfs orné de motifs dorés, tranches dorées (rel. de la première moitié du XVIIIe siècle).

[6], cxliiii ff. (signatures : [fleuron]6, A-Z6, Aa6).

Édition originale du dernier ouvrage de Jean Bouchet.
Rédigé en vers décasyllabiques, ce panégyrique de François Ier est composé
en caractères italiques (les titres en lettres rondes), dans une mise en page
aérée.
Petite marque des Marnef « au Pélican » sur le f. de titre, qui porte la date
de 1550, tandis que le colophon porte celle du 17 août 1549. Les grandes
initiales en noir font partie du matériel dessiné par Geoffroy Tory, à qui les frères Marnef avaient confié la tâche de « rafraîchir » leur marque typographique.
« L’auteur n’est pas nommé sur le titre, mais il a mis son nom à la dédicace à Henri II. Le privilège est du 7 mars 1547. Cet ouvrage […] a reparu sous le titre suivant : Le Parc de Noblesse [Poitiers, Jean de Marnef, 1565]. Mais ces exemplaires, avec un nouveau titre, sont de la même édition que la précédente : on a seulement changé les pièces liminaires, qui sont réduites à 4 ff., et l’on a collé une bande de papier sur la dernière ligne de la souscription finale, qui contient la date. » (Brunet).
« Dans le supplément de Brunet il est cité une édition de 1549, in-folio. Nous pensons que c’est l’édition de 1550, dont l’Achevé d’Imprimer est daté de 1549. » (Tchemerzine).

Jean Bouchet (1476-vers 1559) appartient à l’école des grands rhétoriqueurs. Entré au service de la maison de La Trémoille, il fut en rapport avec nombre de lettrés parmi lesquels le père de Ronsard, Rabelais (qui a loué sa science et son beau langage), Jean d’Auton. Bouchet a fait l’éloge de la langue française
et de ceux qui l’ont cultivée dans le « temple de bonne renommée ».

Bibliographie :
Brunet, I, 1164. Cioranescu, 4479.
Tchemerzine, III, 84. Inconnu d’Adams.

Accrocs à la coiffe de tête et aux deux coins de tête, mors un peu frottés.
Légères rousseurs. Rares annotations modernes au crayon.

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