Lyon, Duplain, 1766
4 tomes en 2 vol. in-12 (16,8 x 9,4 cm), veau marbré, filet à froid en encadrement sur les plats, armes dorées au centre, dos à nerfs orné de motifs dorés, pièces de titre rouges, (reliure de l’époque).
I : frontispice, [2] ff., xxxii, 224 p. ; frontispice, [2] ff., 263 p. – II : frontispice, [2] ff., 263 p. ; frontispice, [2] ff., 263 p.
Édition originale de la traduction française par Marc-Antoine Eidous.
Cette oeuvre est « sinon le premier, du moins l’un des premiers romans à avoir jamais été traduit dans une langue européenne » (Postel). À la fin du quatrième tome, on trouve quatre
essais, destinés à étoffer le panorama de la littérature chinoise : Argument ou histoire d’une comédie chinoise, Dissertation sur la poésie chinoise, Fragments de poésie chinoise, Proverbes et apophtegmes chinois.
L’ensemble est orné de 4 frontispices gravés sur cuivre et repliés.
« Ce livre, trop peu connu, est très propre à donner une idée exacte des moeurs chinoises, dont les voyageurs ne peuvent rendre compte pour la Chine aussi bien que pour les autres pays » (Barbier).
Exemplaire relié aux armes non identifiées.
Bibliographie :
Barbier, II, p. 608. Postel, « Les traductions françaises du Haoqiuzhuan », Impressions d’Extrême-Orient [en ligne :] http://journals.openedition.org/ideo/210
Petites restaurations, notamment aux coins, mors un peu frottés. Papier uniformément bruni, déchirure réparée à un frontispice.