Monte-Carlo, [s.d.]
3 p. sur 1 double f. in-8 (20,7 x 13,3 cm)
Lettre autographe signée à Paul-Antoine Bérard qui fut le grand
mécène de Renoir et qui, tout au long de sa vie, lui a commandé
et acheté plusieurs tableaux.
Renoir est en voyage dans le Midi, dont le climat ne lui convient pas : « la fraîcheur glacée succède immédiatement à la chaleur et vraiment je crois qu’on envoie ici les malades pour les achever vite. Pays exquis pour les héritiers. » Toutefois la lumière qu’il y trouve l’enchante : « les finesses de ton sont extraordinaires. ». Il est parti en compagnie de son ami et confrère Claude Monet :
« qui était parti persuadé qu’il n’aimerait pas le midi est en
contemplation du matin ou soir. » Mais il s’agit plus de loisir que
de travail pour Renoir : « C’est plus pour voir que pour travailler
que je suis parti. » Ce qu’il a probablement réussi puisqu’il termine
sa lettre en se désolant d’avoir : « perdu cent sous au casino. »
Provenance :
- Vente Christie’s, Paris, 30 octobre 2012, lot 174
Minuscules rousseurs, trois petites taches, petite déchirure
marginale