2 l.a.s. à Claude Roulet à propos de Mallarmé
- Fin août 1948, 4 p. gr. in-4. "Si feu Ambroise [Vollard] avait vécu, j'aurai pu faire quelque accompagnement pour le fameux Coup de dés. J'ai trouvé le premier essai d'Odilon Redon, mais il était mort, et je ne me vois pas du tout embarqué même avec ce fauve qui m'aurait peut-être mieux convenu." Sur les livres illustrés : "Shakespeare et tant d'autres n'ont pas besoin de nous, tellement pas du tout même quand ils sont si expressifs, n'ont pas besoin de notre salade. Ici fini ma complainte mallarméenne." Lui adresse un article du Figaro sur Mallarmé. A propos de la position d'artiste ("Ces fils de pute m'ont écartelé"), etc. Poèmes, etc.
- 4 mars 1949, 4 p. in-4. A commencé à lire le livre de Roulet sur Mallarmé qu'il a reçu, mais la lecture de Mallarmé le dépasse : "Pour Mallarmé, j'abdique… mais je le fais couper [le livre] et il sera lu du début à la fin, mais je ne suis pas à la hauteur cérébrale voulue même si je voulais le contraire…". Ambroise Vollard lui avait proposé d'illustrer le Coup de dés après Odilon Redon, '"ce dernier [étant] mort quand il me le proposa, il avait peut-être acheté le texte à Stéphane Mallarmé ?, car il aurait été nécessaire que je puisse l'avoir à loisir…" Poèmes et anecdotes.