Estimation:
€25,000 - €30,000
Sold :
€33,997
Lot details
Feuille d'étude avec des figures plafonnantes, un autoportrait et le portrait de Jenny Le Guillou
Plume et encre brune, crayon noir et lavis brun
Au verso esquisse au crayon avec des personnages en haut d'un escalier
Annoté 'Le corps caché [...]par le nuage', 'la figure en marge' sur le dessin
'STUDY OF FIGURES, SELF-PORTRAIT AND PORTRAIT OF JENNY LE GUILLOU', PEN AND BROWN INK, BROWN WASH,
BY EUGENE DELACROIX
Provenance:
Ancienne collection Bénézit ;
Puis par descendance
Comment:
Oeuvre en rapport :
Un dessin de l'ancienne collection Escholier, avec quatre têtes dont celle de Delacroix et de Jenny le Guillou (voir 'Eugène Delacroix', catalogue d'exposition, Stadelschen Kunstinstitut Frankfurt am Main, 24 septembre 1987 - 10 janvier 1988, ed. Stadtische Galerie, 1987, n°C4, p. 38, repr.)
Datant probablement du début des années 1850, notre dessin illustre l’activité de décorateur d’Eugène Delacroix, et constitue un précieux témoignage de la vie privée de l’artiste, tant par son autoportrait que par le portrait de Jenny Le Guillou.
Sans pouvoir être rapproché d’un décor en particulier, la partie gauche de notre feuille, représentant des figures dans des nuées, est à mettre en rapport avec les grands chantiers de décorations qui marquent la dernière partie de la vie de Delacroix. Tour à tour l’artiste accepte ces importants chantiers qui sollicitent tant sa santé fragile : travaillant au décor de l’élément central du plafond de la galerie d’Apollon au Louvre entre 1850-1851, il se consacre pendant trois ans au chantier l’Hôtel de ville entre 1851 et 1854 avant de commencer la chapelle des anges de Saint Sulpice qu’il mettra de longues années à réaliser.
Nous retrouvons dans la partie droite de notre dessin un autoportrait de l’artiste. Les traits et l’expression du visage, fixés par le célèbre daguerréotype de Léon Riesener de 1842 (Fig. 1) se retrouvent parfaitement dans notre dessin. L’étude de visage de Jenny Le Guillou nous invite dans l’intimité de l’artiste. Cette fidèle gouvernante entra au service du peintre vers 1835 et le servit jusqu’à la mort de celui-ci en 1863. Elle était devenue au fil des ans sa confidente et amie et celui-ci disait d’elle qu’elle était « le seul être dont le cœur soit à moi sans réserve », elle accompagna l’artiste dans ces derniers instants.
Un dessin de l'ancienne collection Escholier, avec quatre têtes dont celle de Delacroix et de Jenny le Guillou (voir 'Eugène Delacroix', catalogue d'exposition, Stadelschen Kunstinstitut Frankfurt am Main, 24 septembre 1987 - 10 janvier 1988, ed. Stadtische Galerie, 1987, n°C4, p. 38, repr.)
Datant probablement du début des années 1850, notre dessin illustre l’activité de décorateur d’Eugène Delacroix, et constitue un précieux témoignage de la vie privée de l’artiste, tant par son autoportrait que par le portrait de Jenny Le Guillou.
Sans pouvoir être rapproché d’un décor en particulier, la partie gauche de notre feuille, représentant des figures dans des nuées, est à mettre en rapport avec les grands chantiers de décorations qui marquent la dernière partie de la vie de Delacroix. Tour à tour l’artiste accepte ces importants chantiers qui sollicitent tant sa santé fragile : travaillant au décor de l’élément central du plafond de la galerie d’Apollon au Louvre entre 1850-1851, il se consacre pendant trois ans au chantier l’Hôtel de ville entre 1851 et 1854 avant de commencer la chapelle des anges de Saint Sulpice qu’il mettra de longues années à réaliser.
Nous retrouvons dans la partie droite de notre dessin un autoportrait de l’artiste. Les traits et l’expression du visage, fixés par le célèbre daguerréotype de Léon Riesener de 1842 (Fig. 1) se retrouvent parfaitement dans notre dessin. L’étude de visage de Jenny Le Guillou nous invite dans l’intimité de l’artiste. Cette fidèle gouvernante entra au service du peintre vers 1835 et le servit jusqu’à la mort de celui-ci en 1863. Elle était devenue au fil des ans sa confidente et amie et celui-ci disait d’elle qu’elle était « le seul être dont le cœur soit à moi sans réserve », elle accompagna l’artiste dans ces derniers instants.
