Encre de Chine sur papier pour un triptyque exceptionel qui servit pour la couverture et les pages de garde de cette ouvrage publié en 1966 aux éditions Planète. Signé sur la planche centrale. Les trois dessins représentent une scène de funéraille déroutante ou le corbillard devenu fou fonce sur un matador amateur.
Dessin central: 63 x 39 cm
49 x 39, 5
49 x 39,5
Ça partait d’une bonne intention : de la dignité, du recueillement, et un cortège au pas. Oui mais voilà , le cheval ne l’entendait pas de cette oreille, il s’est emballé et la cacophonie s’est installée. Une mélange de montagnes russes et de saut d’obstacles. On n’est pourtant pas
sur l’hippodrome d’Auteuil ! En plus, il n’y a même pas un jockey valable dans les environs pour remettre l’équidé dans le droit chemin ; ce tiercé dans le désordre va se terminer au milieu des champs ou dans la rivière des tribunes. Mais tout ce beau monde drapé de noir, qui découvre les plaisirs champêtres de l’art équestre, garde le sourire. Rien ne presse
vraiment.
63 x 39 cm ( dessin central)
49 x 39, 5
49 x 39,5