Sans carte grise
A immatriculer en collection
- Exceptionnel état d'origine
- Modèle rare (env. 20 exemplaires)
- Dans la même famille depuis l'origine
- Sans prix de réserve
La voiturette de Pierre Faure fait partie des nombreuses réponses à la pénurie de matières premières, pendant la deuxième Guerre Mondiale. Dotée d'un châssis poutre et d'un moteur électrique alimenté par six batteries, elle pouvait atteindre 40 km/h et son autonomie était estimée de 50 à 70 km.
La voiture que nous présentons a été achetée neuve par Yves Le Bihan, ingénieur de l'école Centrale et ancien directeur de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord. Passionné d'automobile et de moyens de propulsion (il avait déposé un brevet de moteur à combustion, mais aussi pour une machine qui mesurait la force d'un cheval en chevaux vapeur !), il a fait l'acquisition de cette voiture pour des raisons économiques, pendant l'Occupation et elle est immatriculée 7858 FJ 3. Témoins de cette sombre période, elle dispose encore de son "Ausweis" ("Laissez-passer") que l'on fixait derrière le pare-brise, et les phares sont encore équipés des obturateurs.
Après la guerre, la voiture a été entreposée chez son fils, en Bretagne, dans une ancienne écurie, et elle n'en a plus bougé. C'est en vidant le local où elle était stockée que cette voiture s'est rappelée aux bons souvenirs de la famille, et c'est très précisément à cet endroit que nous l'avons retrouvée. La petite-fille d'Yves Le Bihan, qui était enfant dans les années 1950, se souvient avoir joué à bord de cette étrange machine, partant pour de longs voyages imaginaires.
Elle est complète (à l'exception des batteries), le pare-choc avant est démonté et l'ensemble est en strict état d'origine, seul le capot et l'aile avant gauche étant abîmés à la suite du stockage. Même la burette d'huile se trouve encore dans le compartiment moteur, et les clés pendent au tableau de bord. Les chaînes de transmission ainsi que deux couronnes de remplacement et des pignons accompagnent la voiture. Elle constitue un rare et émouvant témoin d'une période difficile où l'ingéniosité compensait la pénurie. De plus, elle a traversé les ans sans être cannibalisée et mérite une belle remise en état.
Sold without registration
- In exceptional original condition
- A very rare model (approximately 20 made)
- In the same family since new
- No reserve
The Pierre Faure microcar is one of the many responses to the shortage of raw materials during World War II. With its backbone chassis and electric engine powered by six batteries, it could reach 40km/h and range was estimated at 50 to 70km.
This car on offer was bought new by Yves Le Bihan, an engineer of l'école Centrale and the former director of the Compagnie des Chemins de Fer du Nord. This automobile enthusiast with a fascination for propulsion systems (he had filed a patent for a combustion engine, and also for a machine that could measure the strength of a horse in horsepower!), he acquired this car for economic reasons during the occupation, and it is registered 7858 FJ 3. As a mute witness of this dark period, the car still has its "Ausweis" ("Pass") that is fixed behind the windscreen and the headlights are still equipped with shutters!
After the war, the car was stored by his son, in Brittany, in a former stable, and it has not moved since then. When emptying the room where the car was stored, the family remembered the car, and it is precisely in the same place that we found it. The granddaughter of Yves Le Bihan, who was a child in the 1950s, remembers having played in this strange machine, heading out for long imaginary journeys.
The car is complete (except for batteries), the front bumper has been removed and everything is in strict original condition, only the hood and left front fender have been damaged during storage. Even the oil dispenser can still be found in the engine compartment, and the key still hangs on the dashboard. The transmission chains and two replacement crown/pinions come with the car. This rare car is a touching witness to a difficult period in history, where ingenuity made up for the shortages. Moreover, it has gone through the years without being cannibalized and deserves a beautiful restoration.