LUDOVIC-RODOLPHE PISSARRO (1878-1952) peintre et graveur. 4 L.A.S. « Rodo », Ashford (Middlesex) [1916-1917] et Les Andelys (Eure) 1935, à Maximilien Luce ; 7 pages et demie in-4 ou in-8. Ashford [fin novembre 1916]. Il le remercie des détails de la mort accidentelle du pauvre Verhaeren : « Je ne pensais pas que vous étiez à Rouen, mais je me doutais qu’il avait dû voir Angrand, et même que peut-être ils étaient tous deux à la gare »… Lucien lui écrira à propos de son projet d’exposer avec d’autres peintres : « il va je crois vous demander d’en faire partie »… [Fin 1916]. Il apprend avec plaisir que le mouvement artistique reprend à Paris, et lui envoie quelques spécimens de sa gravure. Il espère que Frédéric est tranquille à Angers, dont il évoque le Musée… Mignon a « un amateur qui désire acheter un tableau de mon père. Mes tableaux sont chez Pernet »… [1917 ?]. Il n’a pas beaucoup le cœur au travail : « j’ai fait cependant pas mal de gravures sur bois car il est pour ainsi dire impossible de peindre dehors sans risquer des ennuis. Je vois quelquefois Sickert, il peint toujours des femmes sur des lits, et c’est le seul peintre ici qui soit intéressant, et ait du talent » ; nouvelles de Lucien. Au dos, dessin d’une tête d’homme coiffée d’une casquette. Les Andelys 25 août 1935 : « Ce pauvre Signac a été vite enlevé, si vous pouvez m’écrire j’aimerai avoir des détails, de quoi est-il mort ? »…