PIERRE BONNARD. L.A.S., Villa du Bosquet, Le Cannet [6 février 1932], à Frédéric Luce ; 2 pages in-8 à l’encre violette, enveloppe. « L’hiver se passe pas trop mal l’air est doux et calme. L’existence est calme aussi et comme campagnards on se félicite de vivre pas mal dehors. J’ai pas mal travaillé et pense te montrer quelque chose cet été. J’ai beaucoup fait de rouge et tâche de me servir de cette brutalité. Ici le jeune Lebasque fait aussi de la sculpture et débute par de la céramique. Il a des réussites et en général je crois à l’avenir de la sculpture polychrome »… Il ajoute : « Dis à ton père que j’ai trouvé très bien ses dernières peintures vues chez Georges ».