Acrylique, peinture aérosol et collages de papier sur panneau
Signé, titré et daté au dos
55,9 x 61 cm
Acrylic, spray paint and found paper collage on board; signed, titled and dated on the reverse
22 x 24 in.
Succession de l'artiste
Vente Sotheby's, New York, Contemporary Curated, 29 septembre 2017, lot 417
Acquis lors de cette dernière par l'actuel propriétaire
FR
Rammellzee est une figure importante du Street Art new-yorkais des années 1970 et 1980. Alors que la pratique de certains de ses contemporains, tels que Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, se limitait à taguer les quais de métro et les rues, le travail de Rammellzee et d'artistes tels que Lee Quiñones, LA II et Futura 2000, entre autres, s'étendait à l'écriture de graffitis sur les wagons de métro. Le travail des graffeurs de trains n'était pas seulement très dangereux, il était aussi iconoclaste et constituait un facteur important dans l'élaboration de la toile de fond esthétique de la culture créative de la rue à New York à cette époque. Au-delà de ses talents de graffeur et d'artiste visuel, Rammellzee a également été un pionnier du hip-hop, fusionnant la musique avec l'art visuel et la performance.
Rammellzee est devenu une figure culte pour ce groupe d'artistes, et il est connu pour avoir créé un manifeste détaillé décrivant sa théorie du futurisme gothique - l'idée que, lorsqu'elles sont libérées des structures linguistiques, les lettres individuelles peuvent devenir de puissantes énigmes qui s'auto-signifient. En incorporant des lettres et un langage fracturés dans sa pratique artistique multimédia, l'artiste a exploré les différentes manières de libérer le langage. En plus de se concentrer sur le langage dans son travail, l'artiste a créé une mythologie détaillée qui comprend de nombreuses figures puissantes, pour lesquelles il a créé des costumes et construit des sculptures qu'il a exposées dans son studio, qu'il a appelé la « Battle Station » (station de combat).
EN
Rammellzee was a prominent figure in the New York Street Art scene of the 1970s and 80s. While the practice of some of his contemporaries, such as Keith Haring and Jean-Michel Basquiat, was limited to tagging subway platforms and the streets, the work of Rammellzee and artists including Lee Quiñones, LA II and Futura 2000 among others, extended to writing graffiti on subway cars. The work of the train graffiti writers was not only very dangerous, but also iconoclastic and a significant factor in setting the aesthetic backdrop to the creative street culture of New York at this time. Beyond his talents as a graffiti and visual artist, Rammellzee was also an early Hip Hop pioneer, fusing music with visual art and performance.
Rammellzee became a cult figure to this group of artists, and known for creating a detailed manifesto outlining his theory of Gothic Futurism – the idea that when liberated from linguistic structures, individual letters could be potent self-signifying enigmas. By incorporating fractured language and letters into his multimedia art practice, the artist explored the various ways of liberating language. Further to his focus on language in his work, the artist created a detailed mythology that incorporated many powerful figures, for whom he created costumes and built sculptures that he exhibited in his studio, which he called the Battle Station.