(Diminuée dans ses dimensions)
Sans cadre
« Les sirènes s’amusent », oil on canvas, by A. La Lyre
59.25 x 78.54 in.
Vente de l'atelier Adolphe Lalyre ; Paris, Hôtel Drouot, s. 6, Me Claude Robert, 20 janvier 1975, n° 143 ;
Acquis lors de cette vente par Gérard Lévy ;
Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Salon des Artistes Français, Paris, Palais des Champs-Élysées, avril – mai 1897, cat. n° 947 : « Les Sirènes s’amusent »
Triumph der Schöneit / Die Epoche der Salonmarelei von Makart bis Rossetti, Krems (Autriche), Kunsthalle, 5 mars - 30 juillet 2006, reproduit p. 48 : « Die Sirenen amüsieren sich »
Carte postale n° 1686 Gr. ; ND Phot ; 1897 : « Salon de 1897 – Naïades, par A. La Lyre »
Baschet, Ludovic, Catalogue illustré du Salon de la Société des Artistes Français de 1897, Peinture Et Sculpture, Paris, Ludovic Baschet, 1897, cat. n° 947 reproduit p. 98 : « Les Sirènes s’amusent – The sirens at play »
Baschet, Ludovic, Le Panorama, Salon de 1897 – N° 2 (salon des Champs-Élysées) : Le Nu, Paris, Ludovic Baschet, 1897, reproduit p. 15 : « Les Sirènes s’amusent »
Peintre des nus féminins, en partie encouragé en ce sens par son maître Jean-Jacques Henner, Adolphe La Lyre est surtout connu pour ses œuvres sensuelles mettant en scène des naïades s’ébattant dans les flots, lui valant le surnom de « peintre des sirènes ». Débutant en 1875 au Salon des Artistes français, il en devient sociétaire en 1880 et est récompensé aux Expositions universelles de 1889 et 1900. S’adonnant également à la critique d’art, le peintre publie en 1910, un ouvrage sur le nu féminin à travers les âges illustré d’académies féminines dessinées par l’auteur d’après nature[1]. Exposée au Salon des Artistes français de 1897 (cat. n° 947), notre toile frappe par son caractère spectaculaire et assoit définitivement la réputation de son auteur. Inspiré par l'Art nouveau et le symbolisme ambiant, comme par les mythes antiques revisités par Offenbach, La Lyre représente dans un format monumental trois séduisantes naïades aux chairs laiteuses, ornées de bijoux rutilants, alternant les chevelures blonde, brune et rousse, accolées sur un rocher aux prises avec l’écume rugissante des flots.
[1] La Lyre, Adolphe, Le Nu féminin à travers les âges, Paris, Armand Guérinet, 1910.