Signée ‘P. MARCIUS SIMONS’ en bas à gauche
Sans cadre
Sunset with the Wallace pump and the Bagatelle terraces, oil on canvas, signed, by P. Marcius-Simons
36.81 x 48.03 in.
Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Né à New York, Marcius-Simons s’installe dès sa prime jeunesse à Paris, où il suit l’enseignement de Jehan-Georges Vibert, avant de connaître un certain succès au salon à partir de 1892 comme peintre d’histoire et de scènes de genre. Influencé pendant un temps par Laurence Alma Tadema et Richard Wagner, il privilégie les sujets symbolistes et participe aux Salons de la Rose+Croix de 1893 à 1897. Fortes d’une touche peu à peu plus libre et fragmentée, ses œuvres traduisent une atmosphère singulière empreinte de wagnérisme. L’artiste entreprend au tournant du siècle une importante série illustrant Parsifal, qui suscite les éloges de Louis Vauxcelles : « Les seules influences que j'entrevois en cette peinture mystérieuse sont les crépuscules dorés de Claude Lorrain ; les flamboiements et les incendies de Turner ; les figures s'apparenteraient volontiers à celles de Gustave Moreau, de qui Marcius Simons affectionne les « bleus poitrails de paon » et les violets intenses ; et le dessin de certains visages évoque aussi peut-être, le type anglo-saxon des éphèbes de Burne Jones. Malgré ces souvenirs, Marcius Simons est un jeune maître personnel, conscient de sa force, et fier, à juste titre, de son farouche isolement[1]. »
[1] Vauxcelles, Louis, « Petites visites », Gil Blas, 1er décembre 1903, p. 1.