Sur le sort de ses archives.
La lettre est élaborée sur une première version dactylographiée, largement corrigée, avec une importante addition restée inédite.
« Mon cher Maître,
Mon souci de mise en ordre de mes archives, pour autant qu’elles concernent des actes officiels, me conduit à vous demander le concours des Archives Nationales.
Je pense qu’il conviendrait qu’elles soient triées, répertoriées et qu’un inventaire en soit dressé. Je pense aussi que ce travail doit incomber à un spécialiste que vous auriez désigné. Celui-ci y procéderait en collaboration avec mon secrétariat, dans les meilleures conditions de discrétion. M. de Beaulaincourt pourrait, si vous en êtes d’accord, se mettre en rapport avec vous à ce sujet. […]
D’autre part, j’ai approuvé la création d’un Centre d’étude, animé par M. Pierre Lefranc, et qui pourra, avec mon autorisation, exploiter ce qui concerne mon œuvre historique et littéraire du temps de guerre et du temps de paix pour des travaux qui s’y rapporteront. Il me paraît donc utile que vous receviez M. Pierre Lefranc pour lui indiquer dans quelles conditions le Centre d’étude aurait accès aux documents qui sont déjà ou qui seront déposés par moi aux Archives Nationales et prendrait connaissance de l’inventaire qui en sera dressé »…
LNC, III, p. 1136.