3 octobre. « Mon cher Philippe, D’ici la fin de cette année, tu vas te trouver dans une période capitale de ton commandement. Inutile de te dire que ma pensée ira souvent vers toi et vers le Suffren.
Ta future croisière : Dakar, Rio, Recife, Las Palmas, doit être, à tous égards, d’un grand intérêt. Auparavant, les tirs et exercices en Méditerranée le seront aussi. Tu me diras, le moment venu, les conclusions que tu en auras tirées.
Quant à l’ensemble des affaires, j’estime que leur cours est satisfaisant en dépit des grands efforts déployés par les opposants pour faire croire le contraire. En fait, le régime et sa politique continuent »…
4 novembre. « Mon cher Philippe, Je te remercie des vœux affectueux que tu m’as adressés pour ma fête. Tu sais que les miens ne te quittent pas et, notamment, dans l’exercice de ton actuel commandement. Tous ici, nous regarderons demain la Télévision où le Suffren doit paraître comme un des éléments caractéristiques de notre force moderne.
Me rendant bien compte des obligations particulières qui vont forcément t’incomber lors des quatre escales de ta prochaine croisière et pour aider à ce que les choses soient “bien” sans être naturellement excessives, je t’envoie quelque chose à cette intention.
Pour ce qui est des affaires générales, elles suivent leur cours sans aucun drame »…
LNC, III, p. 920 et 931.