Dernières manœuvres pour le retour au pouvoir du Général.
« Mon cher de Gaulle Je t’envoie ce mot par Marenches qui, bien informé, te mettra au courant des derniers aspects de la situation. À voir les hommes du gouvernement Pfimlin ils paraissent butés, surtout quand on vient leur dire - ce que j’ai fait avant- hier et hier - que rien ne pourra s’arranger tant qu’ils seront encore en place. Mais, à la vérité, ils sont prêts à se dégonfler, n’étant plus retenus que par l’idée de ne point trop perdre la face. Les choses peuvent aller maintenant assez vite, et cela dépendra un peu de ce que tu diras demain. Pas d’ambiguïté sur la politique algérienne, je te le demande pour moi qui naturellement suis de cœur et d’esprit avec tous mes frères algériens »…
En tête, de Gaulle a noté : « J’ai répondu ».