Belle lettre de vœux.
Vœux, avec l’expression de son fidèle attachement : « je pense depuis longtemps que tu es le meilleur de nous tous et le seul capable de nous sortir du bourbier si nous devons en sortir un jour. La situation internationale donne actuellement des signes de détente, mais nous n’en demeurons pas moins, intérieurement, sur la pente du gâchis. Je dirais mieux que nous y allons à grandes jambes. L’heure sonnera donc bientôt, mais il est à craindre qu’à ce moment les positions ne soient prises et mises de force contre le vœu du Pays par ceux qui sont restés dans leur foulée alors que la masse et singulièrement les bourgeois sont d’une incurable veulerie »…
Puis il évoque « le grave problème d’Indochine »…
En tête, de Gaulle a noté : « J’ai répondu. C. G. »