6 juillet. « Mon cher Philippe, De tout mon cœur je te félicite d’avoir reçu le commandement d’un navire de guerre. Si petit qu’il soit, il est important et c’est un morceau de la force française. Je suis sûr que tu le commanderas comme il faut, c’est-à-dire avec décision, courage et attention. Son destin et celui des braves gens de l’équipage sont sous ta responsabilité.
La guerre continue de ne pas nous [lacune] réjouissantes. Cependant, je persiste à croire que, si les Allemands ne remportent pas cette année des succès vraiment décisifs contre les Russes et en Orient, leur compte est bon pour l’année prochaine. En tout cas, l’esprit en France ne cesse de s’améliorer, malgré les souffrances ou peut- être à cause de ces souffrances »…
31 octobre. « Mon inspection de la Marine se continuera le mois prochain. Ce que je vois me donne, en général, satisfaction. Il y a progrès certain et constant. Ce qu’il faut c’est que tout cela devienne non seulement plus “marin”, mais aussi plus “militaire”. Nous espérons aboutir dans peu de temps pour Madagascar. Mais naturellement nous voulons que la France y soit chez elle »…
LNC, II, p. 109 et 207.