Resté dans la famille du modèle ;

Succession de Madame Samuel Dannery, décédée en 1938 ;

Léguée par cette dernière à son petit-neveu André Baume ;

André Baume, un des arrières-arrières-petit-fils de la baronne Dannery ;

Puis à son frère, Célestin Joseph Etienne Baume (1892-1984) ;

Vente anonyme ; Paris, Piasa, 19 juin 2013, n° 77 (vendu 167 830,20 €) ;

Collection Pierre Jourdan-Barry (1926-2016) ;

Puis par descendance ;

Collection particulière, Belgique

Paris, Salon de l’An VII (1799), Supplément, n° 704 : Miniatures : Portait de la Citoyenne D*** tenant son enfant dans ses bras 

Paris, Salon de l’An VIII (1800) n° 65 : Portrait de Madame D*** tenant son enfant dans ses bras

Marie-Gabrielle Capet, Une virtuose de la miniature, Caen, Musée des Beaux-Arts, 2014, p. 78-79, n° 25

Emile Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire des artistes de l’école française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours, Paris, 1882, vol. I, p. 196 (mention seule du salon de 1799) 

Roger Portalis, « Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803), III », Gazette des Beaux-Arts, février 1902, p. 108

Henri Bouchot, La miniature française, 1750-1825, Paris, 1907, p.124

Henri Bouchot, La miniature française 1750-1825, Paris, 1910, p. 161

Marius Audin et Eugène Vial, Dictionnaire des artistes et ouvriers d’art du Lyonnais, tome I, Paris, 1919, p.144

Comte Arnauld Doria, Gabrielle Capet, Paris, 1934, p. 25, 27, 56, 57, et p. 79, n°74, p. 80, n° 78 

Georges Wildenstein « Table alphabétique des portraits peints, sculptés, dessinés et gravés exposés à Paris au Salon entre 1800 et 1826 », Gazette des Beaux-Arts, Paris, janvier 1963, t. I, p.30

(Rayures horizontales le long du bord inférieur, couleurs passées, minuscules écaillures dans la robe de l’enfant en bas au centre)

Artiste de talent, Marie-Gabrielle Capet est formée par Adélaïde Labille-Guiard qui l’initie aux techniques de la miniature, du pastel et de la peinture à l’huile. Se distinguant rapidement des autres élèves de Labille-Guiard, elle participe à plusieurs reprises aux œuvres de son maître. Une profonde amitié qui perdure toute leur vie se tisse entre les deux artistes. Capet débute sa carrière à l’exposition de la Jeunesse en 1781, qui avait lieu en plein air, les matins de la grande Fête-Dieu, place Dauphine et au Pont-Neuf et y expose jusqu’en 1785. En 1784, elle peint son autoportrait à l’huile. En 1791, elle fait partie des vingt-et-une femmes artistes qui participent pour la première fois au salon du Louvre. Au cours de la Révolution, elle continue à exposer au Salon en compagnie de son amie Labille-Guiard. De 1800 à 1814, elle se fait remarquer par ses nombreux envois de tableaux et de miniatures au Salon. Particulièrement prolifique et féconde dans le domaine de la miniature, elle emploie cette technique pour réaliser les portraits de Labille-Guiard et de Vincent.

Julie Madeleine Sophie Frégot (1772-1851) épouse le consul de France Jean Baptiste Thomas Dannery (1744-1806). Elle suit son époux au gré de ses mutations et se rend ainsi à Malaga, Boston et Lisbonne. De son union avec Jean Baptiste Thomas Dannery naît Jean Germain Samuel, consul général à Boston. Au décès de son mari, la baronne Dannery fut nommée gouvernante des princesses d’Espagne puis surintendante de la Maison d’éducation de la Légion d’honneur de Saint-Denis.