Acrylique et Posca sur toile
Signée et datée en bas à droite "David NKOT 2018"
Contresignée, datée et titrée au dos
158 x 200 cm
Acrylic and Posca on canvas; signed and dated lower right "David NKOT 2018"; countersigned, dated, and titled on the reverse
62.2 x 78.74 in.
Le lot est en importation temporaire. L’acquéreur devra acquitter des frais d’importation, soit 5,5% en sus du prix d’adjudication
The work is in temporary import. The buyer will have to pay import fees of 5,5% in addition to the hammer price, unless the buyer immediately re-exports the lot outside the European union.
Jack Bell Gallery, Londres
Acquis directement auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire
FR
L'artiste camerounais peint en réaction à l'indifférence de la communauté internationale face à la précarité du statut de victime des flux migratoires, en particulier en Afrique. Pour aborder le sujet, Nkot colle sur ses toiles des timbres, des enveloppes, des cartes postales et routières. Il interroge ensuite les consciences en représentant des personnages captifs de réseaux de routes créés par les cartes. Son arme à lui, la figuration, s'exprime ici magistralement avec le portrait d'un jeune africain assis sur une caisse, le regard qui se noie dans un fond cartographique. Pour obtenir cet effet singulier, Jean David Nkot met plusieurs techniques à l'œuvre. Ici, la légèreté de la palette mêlant les bleus et les bruns ainsi que celle du portrait viennent subtilement s'opposer à la violence du sujet. L'identité du personnage se perd alors dans une ville imaginaire : « J’invente une cartographie neutre de la ville qui est une combinaison entre des villes africaines et des villes européennes», explique-t-il. « La toile est transformée en une lettre géante, affranchie, avec un timbre et un tampon priority. Un message urgent ! La toile, comme la lettre affranchie, doit circuler. ».
— D'après Hervé Yamguen.
EN
The Cameroonian artist paints in reaction to the indifference of the international community facing the precarious status of victim of migratory flows, particularly in Africa. To tackle the subject, Nkot sticks stamps, envelopes, postcards and road maps on his canvases. He then questions the conscience by representing characters captive of networks of roads created by the maps. His weapon, figuration, is masterfully expressed here with the portrait of a young African seated on a crate, his gaze drowning in a cartographic background. To achieve this unique effect, Jean David Nkot uses several techniques. Here, the lightness of the palette mixing blues and browns as well as that of the portrait subtly opposes the violence of the subject. The character's identity is then lost in an imaginary city: "I invent a neutral cartography of the city which is a combination of African cities and European cities", he explains. "The canvas is transformed into a giant, franked letter with a 'priority' stamp and stamp. An urgent message! The canvas, like the franked letter, must circulate."
— After Hervé Yamguen.