Acrylique, pastel et crayon gras sur
papier contrecollé sur carton pour la
case 6 de la page 18 de cet album publié
en 1998 au Humanoïdes Associés. Dessin
figurant en couverture du catalogue de
l’exposition «DéconstruKt» organisée en
2021 par Artcurial. 25,5 × 31 cm.
Une histoire d’amour. Celle
d’Amir et Sacha, qui s’apprête
à poser sa main sur le visage
de celui qu’elle aime. Et une
histoire qui dure, malgré les
tentatives d’instrumentalisation
de l’Obscurantis Order, malgré la
peur et la douleur. On ne compte
plus les fois où ils se disent qu’ils
s’aiment, et où ils le prouvent –
un point de repère tout au long du
cycle du Monstre. C’est pour
Enki Bilal quelque chose d’essentiel,
un contrepoids aux destructions,
visibles (les attentats, la purification
du langage transformé en
novlangue) ou implicites (Sarajevo
assiégée et bombardée), qui
marquent certaines pages du
Sommeil du Monstre.