Peut-être collection général de Brack en 1823 (avec son pendant) ;

Collection Pierre Dubaut (son cachet à la cire rouge au verso);

Collection particulière, Paris

Probablement Géricault, Paris, Galerie Charpentier, 1924, n° 340

Théodore Géricault, Winterthur, Kunstmuseum, 30 août - 8 novembre1953, n° 44

Géricault, Paris, Galerie Claude Aubry, 1964, n° 12

Charles Blanc, Histoire des peintres français au XIXe siècle, tome I, Paris, 1845, p. 443

Philippe Grunchec, Tout l'œuvre peint de Géricault, paris, 1978, n° 238, repr.

Lorenz Eitner, "The Literature of Art", Burlington Magazine, mars 1980, p. 209

Georges Bazin, Théodore Géricault, étude critique, documents et catalogue raisonné, tome VII, Paris, 1997, p. 46, 48, p. 227, n° 2557, repr. (comme papier marouflé sur toile)

Notre tableau doit être rapproché de la dernière période de Théodore Géricault selon Germain Bazin. Dans les derniers mois de sa vie, notre artiste largement diminué physiquement, livre un certain nombre d’œuvres moins ambitieuses, plus intimes. C’est le cas de notre ravissante esquisse peinte, pour laquelle Géricault par une touche rapide et brutale nous livre les contours des animaux qui le passionnèrent et l’inspirèrent toute sa vie. Endetté, Géricault aurait, par l’intermédiaire de son ami Louis Bro vendu notre toile à Antoine Fortuné de Brack - militaire rencontré par Bro au gré des campagnes de Prusse, de Pologne, d’Allemagne ou de Russie auxquelles il participa - avec trois autres tableaux, dont ce qui constituerait le pendant de notre toile (voir Georges Bazin, Théodore Géricault, étude critique, documents et catalogue raisonné, tome VII, Paris, 1997, p. 46,48, p. 227, n° 2556). Notre œuvre entre par la suite en possession de Pierre Dubaut, l’un des plus importants collectionneurs de l’artiste.