In-8, demi-maroquin prune, filet doré sur les plats, dos lisse orné de rinceaux dorés, date dorée en pied, non rogné (Reliure de Stroobants).
XVI pp., 312 pp.
Un werther italien
Édition originale.
Il s’agit de la traduction du roman d’Ugo Foscolo Ultime lettere di Jacopo Ortis, lui-même inspiré du Werther de Goethe. Pier-Angelo Fiorentino, auteur de la préface, que Dumas avait rencontré à Naples, participa à la traduction du roman épistolaire d’Ugo Foscolo.
Un jeune poète inconnu tombe amoureux d’une jeune fille, Teresa, que son père destine à un autre homme. En fille soumise, elle renonce au jeune homme qui la quitte désespéré et s’en va parcourir l’Italie. Il s’éveillera au sentiment national.
Le souffle patriotique dans lequel baigne cette œuvre inspira sûrement à Dumas le désir de la faire connaître en France.
Vicaire III, 348 ; Talvart 32 ; Munro, 77.
Petits frottements aux coiffes et au mors supérieur, une griffure au second plat, quelques rousseurs marginales pâles.
Bel exemplaire dans une élégante reliure de Stroobants. L’édition originale est rare.