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Attribué à Alfred Jacob MILLER (1810-1874)
Deux Indiens dans une forĂȘt
Estimate:
4000 - €8,000
Sold :
€4,461

Complete Description

Deux Indiens dans une forĂȘt
Huile sur papier marouflé sur carton

Annoté 'Atala' à l'encre et une étude de coiffe féminine au verso

Avant d'entreprendre son voyage ethnographique, l'artiste entre 1832 et 1834 visita l'Italie et Paris oĂč il copia les Grands MaĂźtres au MusĂ©e du Louvre.
Au dos du tableau dont photo jointe, " Atala ", le sujet précise une inspiration d'illustrer le célÚbre roman de Chateaubriand.

Comment:
Entre 1832 et 1834, Ă  Florence, au Vatican, Ă  Londres, et il frĂ©quenta l’Ecole des Beaux Arts de Paris et le Louvre oĂč il s’efforca Ă  copier les vieux maitres comme Rubens, tout en subissant l’influence d’EugĂšne Delacroix.
Cette illustration du roman de Chateaubriand, Atala, annonce sa vocation d’artiste ethnographique qu’il mit en pratique dĂšs son retour Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans en 1837 en s’engageant comme peintre de nombreuses expĂ©ditions dans l’Ouest amĂ©rindien.
Cette Ɠuvre est caractĂ©ristique de la maniĂšre avec laquelle Miller reprĂ©sentait la nature et les vĂ©gĂ©taux par de petites touches ondoyantes et scintillantes, ainsi que de son traitement des chevelures de ses modĂšles amĂ©rindiens.
Chateaubriand s’embarqua pour l’AmĂ©rique en 1791. Outre les chutes du Niagara, il dĂ©crivit la flore et la faune des forĂȘts grandioses dont il Ă©voqua la beautĂ© dans Atala avec une telle richesse et puissance qu’il y gagna le qualificatif d’enchanteur. Suite au succĂšs de la publication, une vĂ©ritable Atalamania inspira un nombre considĂ©rable d’artistes.
« Suspendus sur les cours des eaux, groupĂ©s sur les rochers et sur les montagnes, dispersĂ©s dans les vallĂ©es, les arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, se mĂȘlent, croissent ensemble, montent dans les airs Ă  des hauteurs qui fatiguent les regards. Les vignes sauvages, les bignonias, les coloquintes, s’entrelacent au pied de ces arbres, escaladent leurs rameaux, grimpent Ă  l’extrĂ©mitĂ© des branches, s’élancent de l’érable au tulipier, du tulipier Ă  l’alcĂ©e, en formant mille grottes, mille voĂ»tes, mille portiques. Souvent Ă©garĂ©es d’arbre en arbre, ces lianes traversent des bras de riviĂšre, sur lesquels elles jettent des ponts de fleurs. Du sein de ces massifs, le magnolia Ă©lĂšve son cĂŽne immobile ; surmontĂ© de ses larges roses blanches, il domine toute la forĂȘt et n’a d’autre rival que le palmier qui balance lĂ©gĂšrement auprĂšs de lui ses Ă©ventails de verdure. »
Chateaubriand, Atala.

Between 1832 and 1834, in Florence, at the Vatican, in London, and he frequented the Ecole des Beaux Arts de Paris and the Louvre where he endeavoured to copy the Old Masters such as Rubens, while also being influenced by EugĂšne Delacroix.

This illustration from Chateaubriand’s novel, Atala, announced his vocation as an ethnographical artist, first practised on his return from New Orleans in 1837, committing himself to numerous expeditions in the Native American West. This piece is characteristic of the way in which Miller portrayed nature and plants with tiny undulating and radiant touches, as well as his representation of the hair of his Native American models.

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