Comment:
Entre 1832 et 1834, à Florence, au Vatican, à Londres, et il fréquenta l’Ecole des Beaux Arts de Paris et le Louvre où il s’efforca à copier les vieux maitres comme Rubens, tout en subissant l’influence d’Eugène Delacroix.
Cette illustration du roman de Chateaubriand, Atala, annonce sa vocation d’artiste ethnographique qu’il mit en pratique dès son retour à la Nouvelle Orléans en 1837 en s’engageant comme peintre de nombreuses expéditions dans l’Ouest amérindien.
Cette œuvre est caractéristique de la manière avec laquelle Miller représentait la nature et les végétaux par de petites touches ondoyantes et scintillantes, ainsi que de son traitement des chevelures de ses modèles amérindiens.
Chateaubriand s’embarqua pour l’Amérique en 1791. Outre les chutes du Niagara, il décrivit la flore et la faune des forêts grandioses dont il évoqua la beauté dans Atala avec une telle richesse et puissance qu’il y gagna le qualificatif d’enchanteur. Suite au succès de la publication, une véritable Atalamania inspira un nombre considérable d’artistes.
« Suspendus sur les cours des eaux, groupés sur les rochers et sur les montagnes, dispersés dans les vallées, les arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les regards. Les vignes sauvages, les bignonias, les coloquintes, s’entrelacent au pied de ces arbres, escaladent leurs rameaux, grimpent à l’extrémité des branches, s’élancent de l’érable au tulipier, du tulipier à l’alcée, en formant mille grottes, mille voûtes, mille portiques. Souvent égarées d’arbre en arbre, ces lianes traversent des bras de rivière, sur lesquels elles jettent des ponts de fleurs. Du sein de ces massifs, le magnolia élève son cône immobile ; surmonté de ses larges roses blanches, il domine toute la forêt et n’a d’autre rival que le palmier qui balance légèrement auprès de lui ses éventails de verdure. »
Chateaubriand, Atala.
Between 1832 and 1834, in Florence, at the Vatican, in London, and he frequented the Ecole des Beaux Arts de Paris and the Louvre where he endeavoured to copy the Old Masters such as Rubens, while also being influenced by Eugène Delacroix.
This illustration from Chateaubriand’s novel, Atala, announced his vocation as an ethnographical artist, first practised on his return from New Orleans in 1837, committing himself to numerous expeditions in the Native American West. This piece is characteristic of the way in which Miller portrayed nature and plants with tiny undulating and radiant touches, as well as his representation of the hair of his Native American models.