1844.
1 p. sur 1 bifeuillet in-8 (21,4 x 13,5).
Belle lettre autographe signée, adressée à Louis-Marie Debelleyme, président du Tribunal de Première Instance du département de la Seine. Elle est datée du 16 décembre 1844. V. Hugo s’y entremet pour plaider la cause du sculpteur James Pradier empêtré dans « une affaire douloureuse et grave », certainement les dépenses somptuaires de son épouse qui a fait de grosses dettes dont il est juridiquement responsable. Hugo précise, pour donner du poids à sa requête, qu’il lui confie le sort « d’un des plus admirables sculpteurs qu’ait eu la France et dont le nom n’est prononcé en Europe qu’avec la profonde estime qui s’attache à un merveilleux talent. » Pradier avait eu une fille avec Juliette Drouet et se trouvait lié familialement avec Hugo.
On joint :
Une carte autographe signée, adressée à Louis Brès, datée de Hauteville House, le 16 avril 1866. 1 p. in-16 (6,4 x 10 cm), enveloppe conservée. Hugo remercie ce rédacteur au Sémaphore de Marseille pour un article consacré aux Travailleurs de la mer. Elle est écrite au dos d’une photographie de Victor Hugo.
Bibliographie :
Pour la lettre, Cat. Charavay 785, octobre 1985, n° 40990. La lettre est signalée en main privée (et non publiée) dans James Pradier, Correspondance, éd. D. Siler, t. III, n° 496, p. 105 (avec erreur de date).
Pour la lettre, traces de pliures et petite déchirure en tête sans perte de texte ; pour la carte, verso légèrement empoussiéré et rousseurs.