5 p. ½ sur 4 ff. (dont un légèrement plus petit).
Manuscrits pour la chanson le 22 septembre, figurant sur l'album les Copains d'abord, gravé en 1964.
L'ensemble présente différentes versions, avec des mouvements de mots et d'idées d'un vers ou d'une strophe à l'autre.
Convoquant les images de l'automne (qui commence le habituellement le 22 septembre), de la fin des choses et du départ, Brassens dresse le constat qu'il a fini d'être triste à cause d'une rupture : " Le vingt-e-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous, / Et c'est triste de n'être plus triste sans vous. "
Ce qui dans la version définitive apparaît ainsi :" Or, nous y revoilà , mais je reste de pierre, / Plus une seule larme à me mettre aux paupières ", est ici sous la forme : " Or voici la saison fatale et je m'étonne / Il y a du nouveau sous le ciel de l'automne ".
Plus loin, " Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes, / Je prenais mon essor avec les hirondelles / Et me rompais les os en souvenir de vous / Vers leurs quartiers d'hiver les voilà qui décollent / Et je n'ai plus envie de jouer les Icare ", deviendra : " Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes, / Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle / Et me rompais les os en souvenir de vous… / Le complexe d'Icare à présent m'abandonne, / L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne ".
Une demi page renferme les recherches pour un couplet, autour de l'idée du départ et du vol des hirondelles.