Paris, 14 décembre 1926
1 p. sur 1 f. in-8 (21,4 x 13,5 cm)
Très belle lettre relative à la mort de Claude Monet quelques jours plus tôt : « Je suis encore trop ému par la perte du maître et de l’ami, dont toute la vie et tout l’oeuvre me furent d’encourageants exemples […] ».
Signac reconnaît l’importance essentielle du peintre sur l’art de son époque : « […] pour quiconque a pu suivre l’évolution de l’art contemporain, Claude Monet a libéré la peinture française. » Il conclut sa lettre par une formule sans appel : « Tant pis pour ceux qui ne le ressentent pas : c’est symptôme d’académisme. »
Provenance :
- Vente Piasa, Paris, 6 mars 2007, lot 58
Rousseurs et traces de pliure