Van Gogh : le suicidé de la société
Paris, K éditeur, 1947
In-12 carré broché, partiellement non
coupé, couverture verte imprimée et
illustrée rempliée, étui-boîte in-8
de percaline verte dont le couvercle
ajouré contient un feuillet manuscrit
monté entre 2 plaques de plexiglas
transparent, étui de percaline verte
([Laurenchet]).
Édition originale, illustrée de 7
reproductions hors texte.
Un des 630 exemplaires sur papier Marais
Crèvecoeur, dont 30 hors-commerce (n°
276 ; seul grand papier)
Précieux exemplaire accompagné d’un
manuscrit autographe inédit d’Antonin
Artaud sur Van Gogh (2 p. sur 1 f. de
papier quadrillé de 22 x 17 cm), portant
un envoi autographe signé au galeriste
Pierre Loeb, celui-là même chez lequel
Artaud rédigea son extraordinaire étude
sur le peintre hollandais : « [Van
Gogh] inocule dans toutes ses toiles
une série contradictoire de courants,
d’ondes, non pas des courants ou des
ondes, des hordes de sensibilité armée,
des débordements de passions rentrées
(encore rentrées), d’insoupçonnables et
insolites envahissements, de rageuses
et corrosives poussées d’on ne sait trop
quelle érotique et salutaire débordement
[…] mais son histoire à lui, Van Gogh, sa
propre érotisation du domaine infécondé
de l’homme, l’histoire de son existence
mais sa façon à lui de concevoir
l’existence [biffé] et de passionner
l’existence, de l’obliger à se révulser
elle-même sous l’influence d’un nouvel
élément ».
Provenance :
Envoi autographe signé à Pierre Loeb
(pour le manuscrit joint)
Couverture légèrement frottée ; petite
fente à un mors ; dos de l’étui-boîte
légèrement passé