Paris, [s.n.], 1923.
In-4 broché.
Édition originale.
Tirage à 240 exemplaires, celui-ci l’un
des 200 sur Offset (non numéroté ; 5e
papier) illustrés en frontispice d’une
reproduction d’un portrait d’André
Breton gravé à l’eau-forte par Pablo
Picasso.
Provenance :
Ex-dono autographe signé de Marcel Noll
à Henri Solveen, daté du 20 décembre
1924 : « Ce qui fait que je vis encore,
c’est que je n’ai rien d’autre à opposer à
l’éternité que moi-même ». Illustré d’un
dessin (coeur transpercé par une flèche)
et d’un portrait photographique du
dédicateur en uniforme (tirage argentique
contrecollé de 7,3 x 4,8 cm), cet ex-dono
composite rappelle les liens que Marcel
Noll, proche de Paul Éluard et d’André
Breton (« L’Aigrette », un des poèmes de
ce recueil, lui est d’ailleurs dédié),
tissa à l’époque entre les surréalistes
et les collaborateurs des Nouveaux
Cahiers alsaciens, notamment Eugene
Jolas et Henri Solveen, peintre et poète
strasbourgeois.
Anciennes traces de colle correspondant
au portrait contrecollé ; quelques
pliures angulaires ; couverture
légèrement défraîchie avec
restaurations