Titre de circulation anglais
Châssis n° VLD 1611
Moteur n° 8465061
- Collection d'un amateur parisien
- Modèle rare et original
- Equipée de son moteur Twin-cam d'origine
- Un des rares exemplaires conduite à droite
- Travaux mécaniques récents
Alejandro de Tomaso a démarré sa carrière de pilote en Argentine avant de courir en Italie pour Maserati et Osca et de créer sa société en 1959, se concentrant sur la production de voitures de course. Après ses prototypes, sa première voiture de route apparaît en 1964, la Vallelunga, barquette sportive suivie l'année suivante par un coupé. Avec une carrosserie conçue par Fissore, les trois premiers prototypes sont en aluminium avec arrière basculant, les exemplaires suivants étant en fibre de verre avec lunette traditionnelle. Cette voiture se distingue par une conception audacieuse reflétant l'expérience de la compétition. Ainsi, c'est la deuxième voiture de série à moteur central, après l'ATS, et elle dispose d'un châssis complexe et d'un système de suspension inspiré directement de la Formule 3 associant légèreté et rigidité. Elle est alors animée par un moteur Ford Kent 1,5 litre dérivé de la série et donc fiable.
Malgré ses qualités sportives, la Vallelunga ne sera pas un succès commercial. Avec un prix de vente à l'époque de 3,5 millions de lires, soit celui d'une Lancia Flaminia Zagato et plus de la moitié de celui d'une berlinette Ferrari, il n'en sera produit qu'une cinquantaine d'exemplaires par Fissore et Ghia qui en assurera la commercialisation. Le colonel Ronnie Hoare, importateur Ferrari en Angleterre, proposera de monter un bloc plus puissant, un Lotus double arbre de 1600 cm3 et 135 ch associé à une boîte cinq rapports. Dès les premiers exemplaires, l'option du moteur twin-cam est proposée par l'usine sur demande et figure dans les brochures de vente qui mettent en avant les Vallelunga en compétition. Si les articles de presse se montrent prudents à la sortie du prototype, les essais des versions de série dont celui de José Rosinski dans Sport Auto font état d'un très beau comportement routier.
Il ne resterait aujourd'hui qu'une vingtaine de ces voitures, légèrement différentes les unes des autres. Le modèle présenté est le châssis VLD 1611 (D pour "destra"), version "compétition" équipée du moteur twin-cam alimenté par deux carburateurs Weber DCOE40 et accouplé à une boîte cinq rapports. Elle aurait fait l'objet de l'article d'Autosport en novembre 1965 lors de sa visite chez Maranello Concessionaires, en Angleterre. Elle aurait été ensuite vendue au pilote Rob Lamplough, avant d'être exportée en Australie où elle est restée jusqu'en 2014. Elle aurait appartenu à Fred Vogel avant de courir aux mains d'Andrew Osmon et Peter Bell. Restaurée en Australie à la fin des années 2000 puis acquise par Sam Calabro, elle y a été régulièrement entretenue.
Dédouanée à son achat en Europe, elle a fait l'objet de près de 7 000 € de frais par son actuel propriétaire (remise en route, réparation du bocal d'expansion, réfection du système électrique de la console centrale, remise en état du maître-cylindre de frein et d'embrayage, purge des circuits hydrauliques d'embrayage et de freinage...). Les documents d'immatriculation, le log book, les factures d'entretien, un dossier de photos, une copie de la brochure de vente et une documentation importante sur le modèle seront remis à l'acheteur.
Un essai à rythme soutenu nous a confirmé à quel point la Vallelunga, dotée d'un moteur vif et fiable, est très agile grâce à son châssis léger et équilibré lui assurant un comportement routier exemplaire. Voiture rare et originale, elle incarne magnifiquement la culture sportive italienne des années 1960 sous son aspect le plus pur.
British title
Chassis n° VLD 1611
Engine n° 8465061
- Collection of a Parisian enthusiast
- Rare and original model
- Fitted with its original twin-cam engine
- One of the rare right-hand drive examples
- Recent mechanical work
Alejandro de Tomaso started his racing career in Argentina before driving in Italy for Maserati and Osca. In 1959 he established a business building race cars. After producing various prototypes, his first road car, the Vallelunga, appeared in 1964. This was a sporty barchetta, and was followed by a coupé version in 1965. With a body designed by Fissore, the first three prototypes in aluminium had a sloping rear. The subsequent fibreglass examples came with a more traditional rear windscreen. The car's bold design evolved from experience gained in competition. It was only the second production car with a mid-engine set-up, after the ATS, and had a complex chassis with Formula 3 inspired suspension that was both light and rigid. The car was equipped with the reliable Ford Kent 1.5-litre engine.
In spite of its sporty characteristics, the Vallelunga was not a commercial success. With a price tag of 3,5 million lira, the same as a Lancia Flaminia Zagato, and over half that of a Ferrari berlinetta, only the fifty or so examples that Fissore and Ghia had agreed to produce, were built. Colonel Ronnie Hoare, the British Ferrari importer, proposed fitting a more powerful Lotus twin-cam 1600 cc 135 bhp engine with a five-speed gear-box. As soon as the first Vallelunga examples appeared, the twin-cam option was offered by the factory on demand, and appeared in the sales brochures showcasing the model in competition. Press articles were cautious about the prototype, but test-drive features on the production version, such as the piece by José Rosinski in Sport Auto reported excellent road handling.
Only around twenty of these cars survive today, all slightly different. The car on offer is chassis VLD 1611 (D for "destra"), a 'competition' version with twin-cam engine, twin Weber DCOE40 carburettors and a five-speed gearbox. It was the subject of a feature in Autosport in November 1965, when the car paid a visit to Maranello Concessionaires, in England. It was later sold to driver Robs Lamplough, before being sold to Australia, where is remained until 2014. During this period, it belonged to Fred Vogel, before being raced by Andrew Osmon and Peter Bell. Restored in Australia at the end of the 2000s and then acquired by Sam Calabro, it was regularly maintained.
The car was given EU customs clearance when it returned to Europe. The current owner has spent around 7 000 € re-commissioning the car (refurbishing the expansion tank, repairing the electrics to the central console, refurbishing brake and clutch master cylinder, and bleeding the brake and clutch hydraulic systems…). The registration documents, log book, maintenance invoices, a file of photos, copy of the sales brochure and extensive information about the model will be passed on to the buyer.
An opportunity to drive the car allowed us to discover how agile the Vallelunga is at high speeds. Powered by a lively and robust engine and benefitting from a lightweight, well-balanced chassis, the car handles beautifully. This highly original and very rare car is the perfect personification of the 1960s Italian sporting culture.