[Paris, 8] et 22 mars [1827]. 2 p. in-12 (18,5 x 12 cm) et suscriptions.
Réunion de deux lettres relatives aux premières lectures de Cromwell : "Notre pensée coïncide souvent, cher Alfred, nos esprits se sont déjà mainte fois rencontrés autour de la même idée ; je vous aime un peu à cause de cela. Vous savez que j'ai pris le dix-septième siècle où vous l'avez quitté, et que j'ai fait du dernier mot de votre roman le premier de mon drame. Si donc vous n'êtes pas effrayé de faire plus ample connaissance avec mon Protecteur, venez lundi soir avant huit heures, chez mon beau-père, rue du Cherche-Midi, n° 39. Vous y trouverez des amis bien heureux de vous embrasser, et mon Cromwell bien désireux d'être tête à tête avec votre Richelieu" ([8 mars 1827]). La seconde lettre précise le jour et l'heure de la lecture des "deux autres actes" : "Voilà bien des questions, mon Alfred-le-Grand. Il n'y a que mon amitié pour vous qui n'en soit pas une". Les premières lectures de Cromwell, présenté ici par Hugo comme une suite de Cinq-Mars, eurent lieu chez ses beaux-parents, dans l'ancien hôtel de Toulouse.
Manques angulaires sans atteinte au texte.
Provenance :
Archives Sangnier (cachets)
Bibliographie :
Alfred de Vigny, Correspondance, 27-15, 18.