Vendue sans titre de circulation
Châssis n° 1711
- Victorieuse dans sa classe aux 24 Heures du Mans 1964
- Véritable voiture d'usine ! 12 Heures de Reims, 1000 km de Paris, Le Mans !
- Utilisé par l'usine pour développer l'A210
- Sortant d'une restauration effectuée avec soin
Dernière Alpine M64 produite, cette voiture a fait ses débuts aux 24 Heures du Mans 1964 sous le numéro 46 entre les mains d'Henry Morrogh et Roger de Lageneste. Après avoir signé le 36e temps aux essais, la voiture passait la ligne d'arrivée à la 17e place, couvrant 3 921 km à la moyenne de 163 km/h. Cette performance brillante a permis aux deux pilotes de remporter leur catégorie ainsi que l'indice énergétique.
Aux 12 Heures de Reims, confiée au même équipage, elle s'offrait la victoire dans sa catégorie. Selon une histoire rapportée par Henry Morrogh, et conté dans le livre de Roy Smith sur les Alpines prototypes, il a ensuite effectué un tour d'honneur en compagnie de J.-M. Fangio, qui assistait à l'épreuve ! La voiture prenait part encore à plusieurs courses de côte et aux 1000 Km de Paris (deuxième place de sa catégorie).
Elle était modifiée pour la saison suivante, avec notamment un système de suspension oléopneumatique Allinquant, et prenait part au test du Mans, le 4 avril 1965, où elle terminait troisième de sa catégorie. Mais elle était malheureusement contrainte à l'abandon lors des 24 Heures du mois de juin sur problème mécanique, alors qu'elle était équipée d'un moteur 1300 cc. A Reims, en juillet, elle signait la quatrième place de sa catégorie avant sa dernière sortie pour l'équipe usine, à l'occasion du Grand Prix de Cognac, entre les mains de Mauro Bianchi.
Après cette riche carrière en compétition, "1711" était utilisée par Alpine comme prototype pour la M65 devenue A210 et la partie arrière était modifiée avec une queue dotée de dérives verticales. Cette modification été probablement effectuée pour des tests aérodynamiques mais aussi dans un but d'exposition afin de promouvoir le nouveau modèle.
Après avoir été sauvée par un cadre haut placé de Renault, elle était ensuite cédée à J.-L. Marnat qui récupéra une partie des prototypes Alpine tout comme Antoine Raffaeli. J.-L. Marnat la vendait à un amateur marseillais, bugattiste bien connu, Jacques Ohana qui allait la conserver jusqu'à sa mort. Ce dernier avait entamé une restauration sans pouvoir la mener véritablement à bout. Depuis 2014, elle appartient à un passionné allemand. Au début de l'année 2016, cette voiture a bénéficié d'une remise en état aux spécifications M64, tout en conservant la partie arrière utilisée avec succès sur l'A210. Elle est équipée d'un moteur conforme de 1100 cc.
Comme nous l'a confirmé Hervé Charbonneau seulement trois exemplaires de M64 furent construites et si l'on considère qu'il reste autour de 23 prototypes Alpine toutes époques confondus, c'est une voiture usine très performante qui peut rivaliser avec des autos bien plus onéreuses et moins rapides.
Témoin des succès de la marque française en compétition et notamment aux 24 Heures du Mans, cette voiture intéressante est éligible à tous les événements historiques d'importance.
Merci de noter que la bulle de parebrise arrière en plexiglas a été fêlé pendant le transport.
To be sold without registration papers
Chassis n° 1711
- Class winner in the 1964 Le Mans 24 Hours
- Authentic factory car ! Reims 12 Hours, Paris 1000 km, Le Mans !
- Used by the factory to develop the A210
- Fresh from a meticulous restoration
The last Alpine M64 to be produced, this car made its racing debut in the 1964 Le Mans 24 Hours, as number 46 driven by Henry Morrogh and Roger de Lageneste. Having recorded the 36th quickest time in practice, the car crossed the finish line in 17th place, covering the 3 921 km at an average speed of 163 km/h. This fantastic performance allowed the two drivers to win their class and the energy index.
With the same team at the wheel, it also won its class in the Reims 12 Hour Race. Henry Morrogh recalls, in the book by Roy Smith on Alpine prototypes, that he went on a lap of honour in the company of J M Fangio, who was at the event! The car went on to compete in several hillclimb events and the Paris 1000km where it finished second in class.
It was modified for the following season, notably to include a system of Allinquant oleo-pneumatic suspension, and took part in testing for Le Mans on 4 April 1965 where it finished 3rd in class. Unfortunately, the Alpine, fitted with a 1300cc engine, was forced to retire in the 24 Hour race in June with a mechanical problem. At Reims in July the car achieved 4th in class before participating in its last outing for the factory team, at the Cognac Grand Prix, driven by Mauro Bianchi.
After this extensive racing career, " 1711 " was used by Alpine as a prototype for the M65 which became known as the A210. The rear section was modified to include a tail with vertical fins. This was probably in order to carry out aerodynamic tests and also possibly with the aim of displaying and promoting the new model.
After being rescued by a senior executive at Renault, the car was then sold to J L Marnat who, along with Antoine Raffaeli, was responsible for saving some of the Alpine prototypes. Marnat sold the car to a well-known Bugatti enthusiast from Marseille, Jacques Ohana, who kept it until his death. Ohana started but was unable to finish restoration work. Since 2014 it has belonged to a German enthusiast. At the start of 2016 it was restored to M64 specifications, keeping the rear section that was used with such success on the A210. It is equipped with an 1100 cc engine.
Hervé Charbonneau has confirmed that just three examples of the M64 were built, and only around 23 Alpine prototypes of all periods now exist. This is a successful factory car well placed to compete against heavier and slower cars.
A tribute to the marque's success in competition, particularly in the Le Mans 24 Hours, this interesting car is eligible for all major historic events.
Please note that the plexiglas rear windscreen has been damaged during the transport.